Église Saint Jacques

Église Saint-Jacques à Béziers

 Adresse : 51 Rue Saint-Jacques, 34500 Béziers

Données GPS : N43 337793°, E3213849°

Site Internet : https://beziers.catholique.fr/pastorale-du-tourisme-et-des-loisirs/

Contacts : 06 17 18 62 53 contactprtlbeziers@gmail.com

Ouverture de l’édifice : De juin à septembre : les lundis et vendredis de 14 h 30 à 17 h

À savoir En juillet et août, les mercredis de l’été : animation « Paroles et Musiques » à 18h, suivie d’un temps de méditation de ½ h. Ce jour-là l’édifice est ouvert de 10 h à 20 h 15. Possibilité de se garer au parking de la caserne St Jacques.

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Présentation sommaire : L’église Saint Jacques se trouve à l’extrémité de l’acropole biterroise, au sud de l’ancienne ville, hors les murs, à quelques centaines de mètres du rempart médiéval. Tout près, les vestiges des arènes romaines sont encore visibles. De la première église carolingienne il ne reste rien, mais les fouilles ont révélé le petit chœur arrondi au centre de l’actuelle abside précédée de deux travées d’avant chœur sur un triple vaisseau, ensemble construit au début du XIIème siècle. Une nef unique à trois travées a été réalisée ensuite et prolongée de deux travées au XIXème siècle pour accompagner l’explosion démographique liée à l’essor économique lié à la viticulture. Les stucs baroquisants du XVIIIème siècle ont été ravagés par un incendie en 1964. L’église restaurée a retrouvé sa pureté romane.

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Styles architecturaux : Roman évolution au cours des siècles


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Description générale : Les deux travées occidentales, réalisées pour agrandir l’église en 1828, finirent de la transformer complètement. Elle garda son aspect baroque jusqu’à l’incendie en 1964 qui a ravagé les stucs et a fait éclater les verrières du XIXème.

La restauration des années 1980, a permis de retrouver ce qui restait de la construction originelle.

En 2013 de nouveaux vitraux réalisés par les vitraillistes Mireille JUTEAU et Gérard HERMET ont été installés, permettant ainsi à ce patrimoine biterrois de retrouver son superbe caractère roman. Ils offrent aussi une excellente correspondance avec la symbolique de l’église : le chemin de la nef vers le chœur, un aller vers la lumière du levant, à l’Est, et un retour vers le couchant, le monde, une image du chemin de Saint-Jacques vers l’Ouest.

L’orgue très modeste correspond aux indemnités accordées par l’assurance après l’incendie. Cet instrument bénéficie toutefois d’une excellente sonorité. Il participe au recueillement des liturgies et assure brillamment l’accompagnement des activités estivales, comme Les Mercredis de l’Été.

Deux œuvres méritent l’attention des visiteurs. Un tableau du XVIIème siècle, portrait de saint Thomas d’Aquin, identifiable par le texte qu’il écrit : Tantum Ergo… (première travée au Nord) et une statue de marbre (troisième travée au Nord), chef d’œuvre typiquement baroque, du XVIIIème siècle, une Vierge, La Toute Belle, qui provient peut-être de l’une des chapelles de la cathédrale.

Elle aurait été déplacée au cours des années de la Révolution où la cathédrale était Temple de la Raison. On ne manquera pas, en sortant d’aller au jardin public au Sud, l’ancien cloître, pour admirer l’abside et le somptueux paysage qui se découvre, de la Méditerranée aux Cévennes, en passant par les Pyrénées.