Aucun autre nom n’est donné aux hommes …

Dans l’évangile de ce dimanche Jésus se transfigure devant ses disciples les plus proches : Pierre, Jacques et Jean. Comme nous le dit le texte, Jésus a gravi la montagne pour prier. La montagne est un lieu symbolique. Elle touche le ciel, donc c’est un endroit privilégié où l’homme peut rencontrer son Dieu.

 

Les disciples voient les effets de cette rencontre. L’aspect du visage de Jésus est devenu autre, et son vêtement se transforme en une blancheur éblouissante. Ils voient aussi Moïse et Élie, apparus dans la gloire qui s’entretiennent avec Jésus. Pierre veut faire trois tentes une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Mais il ne sait pas ce qu’il dit. C’est Jésus, lui-même, qui est celui qui parle maintenant avec Dieu et l’histoire du salut passe par lui. Avant c’était Moïse qui parlait avec Dieu dans la tente de la rencontre, après c’était Élie qui rencontrait Dieu sur la montagne, mais maintenant il n’y a qu’une seule tente de la rencontre, celle de Jésus. Dieu agit en lui et par lui. Maintenant si quelqu’un veut être sauvé il doit se confier totalement à Jésus.

Une voix, qui sort de la nuée, se fait entendre : Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le !

 La transfiguration se passe juste avant la Pâque à Jérusalem. La scène explique ce qui doit se réaliser par la mort et la résurrection de Jésus. L’évangile nous montre que le salut consiste en la relation avec Jésus.

Comme le dit après saint Pierre : Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle. En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver (Ac 4, 10-12).

P. Christophe Paczos