Voir au-delà des apparences…

C’est une grâce que nous pourrions recevoir de Dieu ce dimanche et cette semaine : la grâce de l’espérance.

Pendant le carême le Père Christophe, nous propose trois conférences sur le thème : Une Église qui meurt

En 1943 on parlait d’Église malade. On a ensuite parlé de crises de l’Église. Aujourd’hui nous entendons dire « c’est la fin d’un monde », « notre monde a cessé d’être chrétien ». Dans sa première conférence le père Christophe nous a montré un triste tableau de l’avenir de l’Église avec des statiques implacables sur la fréquentation de nos églises et sur l’évolution du nombre des baptêmes célébrés sur Béziers. Si au-delà des statistiques nous extrapolons la courbe des baptêmes, nous pouvons imaginer que dans moins de dix ans il n’y aura plus de baptêmes dans nos églises.

Pourtant les sacrements et l’ensemble de la liturgie représente la raison unique de nos églises. Deux risques les menacent aujourd’hui : les réduire au rang de musées, les conserver comme simples témoignages du patrimoine.

Ce samedi 2 avril,  plus de 500 collégiens du diocèse  vont se retrouver sur le site de St Joseph de Mont-Rouge pour le rassemblement
Ichtus, Défie ton cœur, Challenge ta Foi”.

Présenté sous la forme d’une grande énigme à résoudre avec des ateliers alliant Corps & Esprit à relever en équipe, la journée aura pour finalité de découvrir celui qui nous unit tous : le Christ.

À la veillée de Pâques quatre personnes dont une lycéenne, Anaëlle, vont recevoir le baptême. Dans les collèges catholiques de Béziers plusieurs collégiens vont être baptisés et plusieurs écoliers dans les groupes de catéchismes.

Non, notre église n’est pas encore morte !

Mais il faut agir vite. Je me rappelle un jeune collégien catéchumène que j’avais accompagné à la messe paroissiale. À la sortie je lui ai demandé ses impressions, il m’avait répondu « on se lève, on écoute, on s’assoit, on écoute…» Il traduisait par cette phrase sibylline son inaction et son ennui pendant la messe.

Tant que les jeunes ne seront pas considérés et acteurs dans nos célébrations, ils n’auront pas envie d’y participer.

Monique Mollier – EAP