Ce dimanche nous met face à nos souffrances, nos détresses.

Ce dimanche nous met face à nos souffrances, nos détresses.

 

Pouvons-nous dire nos désespoirs à Dieu comme Marthe : « celui que tu aimes est malade », et voir Jésus s’empresser de venir.  Jésus rejoint notre humanité blessée.

Sommes-nous comme Marthe qui reproche à Jésus qui a laissé souffrir et mourir ?

Sommes-nous comme Marthe qui dit aussi sa confiance : si tu avais été là mon frère ne serait pas mort ?

Confronté à la mort de Lazare, Jésus se met à pleurer avec ceux qui pleurent.

 

Il est le même aujourd’hui pour consoler ceux qui vivent la perte, sont dans le deuil d’un être cher.

La vie en ce monde a de l’importance pour Jésus.

Comme Jésus s’est approché de Lazare qui était au tombeau depuis 4 jours et qui sentait déjà, le Seigneur ne craint pas de visiter nos lieux obscurs, nauséabonds.

« Lazare, viens dehors ! » 

En faisant sortir Lazare du tombeau, Jésus montre qu’avec lui, la mort n’a pas le dernier mot. Est-ce que nous y croyons ? Est-ce que nous croyons que le Seigneur peut nous relever de nos chutes, peut ouvrir nos tombeaux ? Nos tombeaux représentent nos lieux d’enfermements : repli sur nous-mêmes, amour non ajusté, désintérêt de la foi, manque d’espérance en ce monde … 

Nous laisserons nous transformer ?

« Je vais ouvrir vos tombeaux : je mettrai en vous mon esprit » qui s’accompagne du « Déliez-le et laissez le aller ! »

Jésus manifeste la puissance de vie qui est en lui. Il apporte de la vie au sein même de la mort. Il appelle sans cesse à la vie. Ce qui était impossible devient possible.

C’est le Triomphe de la vie sur la mort…

Recevons dès aujourd’hui la Vie que Dieu donne à chacun par Amour !

Vie qui vient irriguer tous les pans de notre humanité.

« Je suis la Résurrection et la Vie, dit Jésus, celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra ».

C’est notre espérance de baptisés, que rien pas même la mort, ne nous séparera de notre lien filial à notre Seigneur, et qu’au dernier jour nous verrons pleinement la gloire de Dieu.

 

Bernadette membre de l’EAP