Le cri de dimanche dernier retentit encore à nos oreilles et dans notre cœur
«soyez dans la joie, soyez dans la joie car Il vient.»
Oui, Il vient.
Les textes des prophètes que nous écoutons au long de ces 4 semaines nous mettent dans la dynamique de l’attente des Hébreux.
Mais il vient sans tambour ni trompette. Il vient «comme une rosée» délicate qui ne s’impose pas. Il vient «comme une pluie fine qui pénètre la terre», terre labourée qu’ouvrent nos pauvres efforts, sinon l’eau ruisselle et «les oiseaux mangent les graines tombées sur le bord du chemin.»
Sa bonté nous précède, Lui qui «fait entendre les sourds, voir les aveugles, bondir les estropiés»,
Lui qui nous dit
«c’est moi qui te construirai une maison»
Croire en sa venue «c’est déjà posséder ce que l’on espère»
Va et vient de péché, de repentir, de pardon, chemin de vérité et de vie par lequel Il vient.
Il est déjà là. Marie le porte, Jean-Baptiste tressaille dans le sein d’Élisabeth. Marie chante le Magnificat.
Dans l’Espérance, nous connaissons déjà la joie. Dans notre avent de prière et d’efforts pour lui permettre de naître
en nous, nous nous préparons à renaître avec Lui, par Lui, qui est déjà en nous, joyeux et paisibles.
Pierre G (EAP)