LA SAINTE FAMILLE

 LA SAINTE FAMILLE

En ce dimanche après Noël, l’Église nous offre l’heureuse occasion de célébrer la bonté et l’amour de Dieu à travers les personnages de la Sainte famille de Nazareth : Jésus, Marie et Joseph.

La naissance d’un enfant en tant que fruit de l’amour des conjoints les qualifie en leur donnant l’honneur d’être parents. Pour ce faire, trois aspects importants qui entourent la naissance d’un enfant dans la famille attirent notre attention et nous aident à saisir la grandeur et la vocation de la famille humaine. La naissance d’un enfant dans une famille est toujours et partout entourée d’un mystère, elle représente un symbole et constitue enfin une source de joie.

En effet, la naissance d’un enfant est pour ses parents un mystère qui témoigne de l’amour de Dieu au-delà de ce que pensent les parents. Aux parents, Dieu a donné le pouvoir de concevoir et de donner la vie. Oui, Dieu a partagé avec les parents son pouvoir créateur et cela constitue un mystère aux yeux des hommes. L’enfant dans les bras des parents et de tous ceux qui les entourent, est objet d’émerveillement qui s’exprime en ces termes : « que sera cet enfant ? » (Lc 1, 66). Sans aucun doute, la présence du nouveau-né est un mystère dont seul Dieu connait le secret, et en face de ce don gratuit de Dieu, nous nous émerveillons tous. Voilà le mystère !

Le deuxième aspect nous donne à saisir que la naissance d’un enfant est un symbole de la vie qui se transmet et se perpétue dans l’avenir et le destin d’une famille. Voilà pourquoi le nom qu’on donne au nouveau-né porte en lui l’intention profonde qui habite les parents. Marie et  Joseph ont appelé leur fils, « Jésus »qui signifie « Dieu sauve ». Élisabeth et Zacharie, ont donné à leur fils le nom de « Jean » qui veut dire « Dieu fait grâce » (Lc 1, 57). Et nous ? Quel symbole constitue les noms que nous donnons à nos enfants aujourd’hui ?

Enfin, le troisième aspect que nous apporte la naissance d’un enfant, c’est la joie. Car l’enfant est une promesse, une assurance de la continuité de la famille à travers le temps. D’où la joie que nous éprouvons en face du visage angélique et pourtant fragile du nouveau-né d’une part, et d’autre part, le devoir et l’engagement de tous en termes d’amour, de protection et d’éducation.

En ce temps de Noël, soyons dans la joie, engageons-nous à la mesure de nos possibilités, à préserver la vie, l’amour et l´unité au sein de nos familles respectives pour témoigner toujours de la grandeur de Dieu. Prions aussi pour toutes les familles en difficulté pour que la présence de Jésus-Christ les réconforte. 

Bonne fête de la Sainte Famille à toutes et à tous.

 

 Sœur Béatrice NTABAJANA
(EAP)