« Dans la stupéfaction et l’émerveillement … Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie … Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu » (Ac 2, 7a. 9-11). Comme à la Pentecôte, il y eut de l’émotion et de l’émerveillement. Il y eut même quelques larmes lors de l’onction des mains avec l’huile des catéchumènes.
Cette journée était le prélude de « l’appel définitif » par l’évêque, ce dimanche 18 février, à Clermont l’Hérault. L’appel sera suivi du ou des « scrutins ». C’est pour chacun des catéchumènes une élection, celle de choisir Jésus, le Christ, comme modèle de vie et sauveur.
Leur engagement nous engage aussi. Engagement à prier pour eux qui entrent dans la dernière étape vers le baptême. Engagement à renouveler notre foi au Christ comme nous y serons invités avec eux dans la vigile pascale. Engagement à un accueil fraternel. Nous évoquons souvent « nos communautés ». Quelle communauté ? Quelle fraternité ? Quel accueil ? La foi est une aventure individuelle épaulée dans la communion avec tous les autres membres du Christ. Nous avons besoin du raffermissement de la foi auquel ils nous entraînent ; Ils ont besoin d’être compris, acceptés, reçus, accueillis en frère ; c’est nécessaire alors que la coupure avec le milieu d’origine peut être dramatique : « Au mieux, je suis taxée d’illuminée, au pire d’intégriste parce que je ne corresponds pas aux nouvelles normes de croyance … Nous sommes dans une société qui se veut progressiste et ouverte, mais qui reste intolérante lorsqu’on ne correspond pas aux nouvelles normes de société » ». (Témoignage cité par mariedenazareth.com). Leur persévérance dépend aussi de nous.
Pierre GONDARD