Autrefois, ce dimanche était le dimanche de Quasimodo : fête catholique célébrée le premier dimanche après Pâques pour que les pèlerins qui ne parviennent pas à destination pour honorer la résurrection du Christ à temps assistent à une messe similaire.
Depuis une décision de saint Jean-Paul II en l’an 2000, ce dimanche a pris le beau nom de
«Dimanche de la Divine miséricorde »
|
Il clôt l’octave de Pâques (qui est l’étirement sur 8 jours de la solennité de la Résurrection du Seigneur Jésus) et ouvre le temps pascal. Ce dimanche aura probablement un écho particulier en cette année consacrée à la Miséricorde. La miséricorde n’est pas une posture humaine, même relookée. C’est l’être intime de Dieu, comme le disait Sainte Thérèse, « Il n’est qu’amour et miséricorde ». |
Le pape François nous a donné cette définition de la miséricorde :
« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. »
Nous vivons actuellement des heures sombres et angoissantes, marquées par la maladie, la mort et l’isolement mais nous ne sommes pas seuls dans cette lutte ; Jésus est venu pour nous sauver.
Lorsque Jésus ressuscité apparaît à ses disciples, il leur dit à deux reprises « La paix soit avec vous ! »
Unissons-nous dans la prière pour demander avec confiance à Jésus sa paix, sa miséricorde et sa protection pour notre monde souffrant face à cette pandémie.
Monique Mollier
Membre de l’équipe d’animation pastorale