L’ÉGLISE MAISON DE DIEU

SYMBOLIQUE DU PLAN BASILICAL

Texte lu par Sébastien Kaiser

Les décideurs de la construction de nos chapelles et de nos églises étaient imprégnés d’une culture médiévale différente de la nôtre.

L’Abbé du monastère ou l’Évêque de la cathédrale, exprimaient leurs souhaits auprès du Maître d’œuvre choisi pour la construction.

Leur « commande » comportait des attentes fonctionnelles :

– les dimensions, en fonction du nombre de moines, de chanoines ou de fidèles

– les dispositions pratiques liées aux liturgies…

Mais ils demandaient que l’architecture exprime une signification symbolique liée à la mission spirituelle de l’évêque, finalité mystique de la « maison de Dieu » pour l’accueil et la prière des fidèles.

Nos cathédrales sont pétries de symboles, pour dire ces réalités éternelles promises

aux fidèles dans l’au-delà.

Pour les hommes du Moyen Âge, le monde visible était symbole du monde invisible.

L’univers créé est le symbole des réalités spirituelles.

La contemplation du monde mène à la connaissance de Dieu.

L’ordre et l’harmonie de cet univers étaient image de beauté, dans laquelle l’homme saisit la présence du Créateur.

Rappelez-vous la Genèse :

« Quand Dieu créa le monde, il le regarda
et l’ayant regardé il le jugea parfait.
L’œuvre des six jours était belle :
le ciel et la terre et tout ce qui l’ornait »

 La vie après la mort, le salut éternel, ultime but du passage sur terre, devait être obtenu pour ne pas subir les supplices de l’Enfer.

C’est donc dans ce contexte différent du notre, culturellement et socialement, que se sont réalisées nos églises médiévales. Et on en construisit un grand nombre.

Après la grande peur de l’An Mille, l’occident se couvrit d’églises.

En deux siècles, du XIème au XIIIème, dans notre région du Bas Languedoc, on a recensé la construction d’environs 5000 lieux de culte : monastères, prieurés, chapelles, églises, cathédrales… Soit une consécration tous les quinze jours !!!

On appelle communément ces édifices « les Maisons de Dieu ».

Nos églises sont le lieu du rassemblement de la communauté des Chrétiens, c’est le sens même de « ECCLESIA », en grec, qui a donné ÉGLISE. Le lieu où les fidèles sont invités à rencontrer et à demeurer ensembles avec Dieu.

Écoutons ce que nous dit Guillaume Durand.

Né à PUIMISSON en 1230, il fut chanoine de la cathédrale de Maguelone, puis enseignant de droit civil et canonique à Paris et en Italie et finit Évêque de Mende de 1285 à sa mort en 1296.

Voici ce qu’il écrit en 1284, au début de son ouvrage le RATIONAL, pour exposer la double signification d’une « Église » :

« … Il faut remarquer, touchant les Églises, que l’une est corporelle, c’est à savoir celle dans laquelle on célèbre les Divins Offices ; l’autre est spirituelle, et c’est l’assemblée des fidèles ou le peuple convoqué parles ministres du Christ, et rassemblé dans un même lieu par celui qui fait habiter dans sa maison tous ceux qui professent le même culte et les mêmes sentiments.

Et, de même que l’église corporelle ou matérielle et construite de pierres jointes ensemble ; ainsi, l’église spirituelle forme un tout composé d’un grand nombre d’hommes différents d’âge et de rang »

Il fallait donc que le bâtiment « église » témoigne du Christ, au moyen du langage symbolique de son architecture.

Avant d’évoquer les spécificités romanes puis gothiques, nous devons comprendre comment le plan de la plupart de nos églises médiévales, le plan basilical, est un symbole profond du mystère de la double nature du Christ, humaine et divine.

Dans l’antiquité, « la Basilique » était un lieu de réunion, d’assemblée, sur l’agora, plus tard sur le forum, pour traiter des affaires de la ville, parfois pour rendre la justice.

Après son accès à l’« imperium » en 311, Constantin décida de la construction de la première église monumentale à Rome. Ce fut la première Basilique Chrétienne : Saint Jean de Latran.

Elle sera la résidence du Pape pendant plusieurs siècles avant d’être établie au Vatican.  Cette basilique va devenir le modèle des églises en occident :

un rectangle, la nef, accolé à un demi-cercle, le chœur.

 Le carré représente la TERRE, l’espace de vie des hommes.

Il est tracé par les quatre directions : devant, derrière, à droite, à gauche.

Le carré « orienté » se positionne par rapport à la course du soleil (levant, midi, couchant, nuit), c’est le temps qui passe, le temps de l’histoire des hommes

 Le cercle est le symbole du CIEL

Depuis très longtemps, le cercle, figure circulaire de la voûte céleste, est devenu symbole du domaine Divin.

De dimension infinie, inaccessible, il est au-delà de l’espace. De plus, parcourez le cercle, il n’a ni début ni fin : il est hors du temps.

Hors de l’espace, hors du temps.

La juxtaposition de la terre et du ciel en un seul lieu, c’est la représentation symbolique du mystère de l’Incarnation : Jésus, une seule personne unifiant la nature humaine et la nature divine.

La nef avec son axe horizontal figure le chemin du Chrétien sur terre vers son Salut. Le pèlerinage terrestre vers le salut.

Le chœur offre son axe vertical jusqu’à la clé de voûte en « cul de four ». C’est l’axe

– ascendant de la prière des hommes vers le ciel.

– descendant du regard miséricordieux du Seigneur vers l’homme

A la jonction de l’espace-temps des hommes avec le hors du temps et de l’espace du ciel, les deux axes, de la nef et du chœur se rencontrent sur l’autel, le lieu de l’Eucharistie. 

Nous avons une confirmation éclairante de ces lectures symboliques par le chapiteau au-dessus de la chaire. Il représente les Mages venus adorer Jésus à Bethléem. À l’époque Romane, il était placé à la jonction de la nef-terre avec le chœur-ciel.

La lecture symbolique est lumineuse : c’est l’INCARNATION qui assure la promesse du lien de l’humanité avec la vie en Dieu dans l’au-delà.

 MERCI

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

par Joseph Bremond

Quand vous aménagez votre appartement ou votre maison, vous faites des choix selon vos besoins, vos goûts et vos moyens.

Mais en même temps vous pensez au regard des amis que vous recevrez : vous savez que votre cadre de vie leur parlera de vous.

Pour nos églises, les commanditaires qui les ont voulues et les maîtres d’œuvre qui les ont conçues, ont, eux aussi voulu que ces sanctuaires expriment les liens entre leur apparence et les motivations profondes de leur élévation.

Vous savez distinguer les structures architecturale de diverses époques de l’histoire de l’Art.

Nous allons tenter de vous éclairer sur le langage symbolique de notre ancienne cathédrale.

Notre souhait est de vous faire découvrir, ou reconnaître, les contenus symboliques des étapes de la construction.

Ce sont des messages qui révèlent le cœur de la foi chrétienne :

Dieu est amour

Il s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé

Pour l’essentiel, les bâtiments d’églises, proclament la double nature de Jésus Christ, son humanité et sa divinité.

Ce soir nous évoquerons successivement :

  • la symbolique du plan basilical, adopté par le plus grand nombre de nos églises d’occident
  • la lumière de la Résurrection à l’époque romane
  • la Jérusalem Céleste ogivale, lieu symbolique de la Nouvelle Alliance
  • la montée dans la Gloire de Dieu des saints patrons Nazaire et Celse, de la période baroque, réalisation effective d’une Vie après la mort.

Bonne soirée

 

PRESENTATION DU CLOÎTRE

LECTURE SYMBOLIQUE

 Texte lu dans le cloître par Pascal Maisondieu

Dans la vie de la cathédrale le cloître est, comme dans un monastère, un lieu de passage régulier pour les diverses activités canoniales et épiscopale.

C’était l’accès normal à la cathédrale pour les chanoines et pour l’évêque, et même pour les fidèles jusqu’au XVIIème siècle, car ils passaient par la cour du palais médiéval, avant l’incendie de 1664 (Ouverture de la porte Nord). Les petits chanteurs passaient aussi par le cloître depuis leur « école » à l’Ouest

Les entrées solennelles à la cathédrale se faisaient par la porte occidentale

Quatre murs cernent ce lieu, aucune vue vers l’horizon, seule ouverture, généreuse, vers le ciel, et depuis le Sud, les hauteurs de la cathédrale, la représentation de la Jérusalem Céleste.

Les quatre galeries, abritant de la pluie et un peu du soleil, invitent à la déambulation lente… Sous la pleine lumière de Dieu

Lieu de prière individuelle (le bréviaire)… Lieu de rencontre et d’échange par deux ou trois, à voix basse.

Importance de se souvenir de l’époque, la lutte contre l’hérésie cathare, marquée par le dualisme : monde du bien, l’Esprit de Dieu, le monde spirituel, monde du mal : la…création matérielle, à commencer par notre corps

L’Église affiche que le Bien et le Mal sont en nous et il faut lutter contre ce mal en nous… La création n’est pas l’œuvre du Mal : « Le Mal n’est pas une force créatrice, mais une force de «division» de «séparation»

Contre les Cathares qui nient la double nature du Christ, l’Église met en exergue le mystère de cette double nature divine et humaine : on l’a vu dans la forme de la porte solennelle ou dans le plan basilical de l’église… Ce thème est plusieurs fois repris ici, dans le cloître. À commencer par la porte.

Mais regardez les deux figures qui évoquent un appel au silence, mais aussi les deux usages – le bon et le mauvais – de la Parole divine que l’on va écouter.

Extrait du Psaume 141

Éternel, je t’ai invoqué ; hâte-toi [de venir] vers moi

Prête l’oreille à ma voix, quand je crie vers toi

Que ma prière vienne devant toi comme l’encens l’élévation de mes mains comme l’offrande du soir.

Mets, ô Éternel, une garde à ma bouche

veille sur l’entrée de mes lèvres

N’incline mon cœur à aucune chose mauvaise, à des actions coupables avec les hommes qui font le mal, Et que je ne prenne aucune part à leurs festins et que je ne mange pas de leurs friandises

 

Un autre thème se superpose au premier que je viens d’évoquer. Il organise les décors des supports des ogives des travées du cloître

C’est « ma lecture », je vous la propose.

La seule vue, depuis le cloître, c’est la Cathédrale, l’image symbolique de la Jérusalem Céleste

Elle constitue comme une finalité dans notre passage dans le cloître, image symbolique de notre passage sur terre (un carré, l’espace et le temps de notre vie terrestre).

Nous devons traverser les épreuves de la vie et triompher des embuches pour accéder au « salut », à la Jérusalem Céleste, au Royaume de Dieu, où nous sommes appelés à vivre éternellement après notre résurrection à la fin du temps.

Au Sud : face à la cathédrale – le ciel – les anges chantent la gloire de Dieu qu’ils peuvent contempler de là où ils sont.

À l’Est : les combats terrestres. Essentiellement des guerriers, des chevaliers, des « duels contre un ennemi, le « Malin

Images du combat spirituel .

Ce côté se termine au Nord, par l’homme seul, consacré à Dieu, le moine, le chanoine, tout près de l’entrée dans la salle du Chapitre

À l’Ouest : c’est plutôt la vie de l’homme et de la femme, l’amour humain et ses pièges. Les difficultés de la vie conjugale « Les tentations des pêchés de « chair ». Ici la luxure avec cette femme dont les seins sont dévorés par un monstre… la luxure

Il faut passer par le discernement intérieur entre Bien et Mal .

Cette série se termine, au Nord, par l’amour heureux de ce beau couple, tendrement enlacé.

Le cloître, illuminé par la lumière du ciel, facilement identifiable comme symbole de la lumière divine.

Lumière qui montre le but de la vie sur terre, préparer le « salut », la Vie dans la Jérusalem Céleste

Les chemins pour y parvenir sont multiples .

Il faudra traverser des épreuves, triompher dans des combats difficiles…

Mais la sérénité, la paix, le bonheur est au bout du chemin.

Chacun doit choisir sa voie.

Lumière aussi qui est la source de la Vie

La présentation des cloches

LE DIT DES CLOCHES

 19 h texte lu à l’extérieur par Camille Migliassio et Madeleine Aimes

Les cloches sont des messagères.

Qu’elles soient dans les horloges pour dire l’heure, sur un bateau pour dire les manoeuvres, dans l’école pour la récréation, ou, encore, à la Bourse pour ouvrir la séance des cotations…

Tout en haut du clocher une cloche sonne les heures, elle a été fondue en 1788. Dans le clocher, au dernier étage, cinq cloches annoncent habituellement les offices et parfois des évènements concernant la communauté.

Trois cloches de dimension modeste : Alexandrine, Gabrielle et Isabelle ont été fondues à la fin du 18ème siècle.

Deux autres, le gros bourdon , Marie, avec la petite Bernadette, ont été fondues par Joseph GRANIER, en 1939.

Une histoire bien mouvementée.

Lors du sac de Béziers en 1209, la Chanson de la Croisade précise que les Biterrois poursuivis par les ribauds de l’armée des croisés …« Van sen a la gleiza et fan los senhs sonar »

Il y avait donc des cloches…

Ce clocher roman s’est effondré, la nuit de Noël, en 1354, par suite d’un incendie. L’ensemble des instruments de la sonnerie, le « classicum », s’est brisé.

Le nouveau clocher, élargi et surélevé, a été construit avant la fin du XIVème siècle avec une grande chambre pour les cloches. Il est raisonnable de penser que les chanoines ont reconstitué leurs «campanes» pour rythmer les heures des offices.

En ce début du XVème siècle, parmi ces nouvelles cloches, devait figurer une « senh mage », ancêtre de notre bourdon.

Au cours des guerres de religion, au milieu du XVI e siècle, les cloches furent mises à mal. En 1615, le chapitre décide de remettre la sonnerie en état.

Le procès-verbal de visite pastorale de Clément de BONSI, en 1633, fait état de six cloches : la grande cloche (le bourdon), la seconde, le « Dominicat » et trois « terciales ».

La « grande cloche » s’est cassée ultérieurement et sa refonte est signalée en 1650, par un certain DAIGNAC, qui le fit dans le jardin du Saint Esprit.

Le 15 août 1663, en sonnant la grand-messe, nouvel accident. On ne retrouve pas la date de refonte.

En 1723, des Biterrois, grands esprits férus de science, utilisent le bourdon pour des expériences acoustiques. Leur zèle a été fatal au bourdon. Le chapitre passa un marché avec Jacques GOR, maître fondeur de Pézenas, en 1724.

Le bourdon fut démoli dans le clocher, les morceaux descendus et pesés pour 114 quintaux. Le nouveau bourdon ne pesait que 90 quintaux !!! Le chapitre engagea un procès contre le fondeur…

Soixante ans plus tard, en 1785, pour fêter la naissance du deuxième fils de Louis XVI, sonnerie des cloches à toutes volées, le bourdon est encore fêlé !!!

Il ne sera à nouveau refondu qu’en 1789, quelques mois avant la Révolution, par Claude BRENEL ; il avait installé son atelier dans les jardins des prisons du Roi (actuel Musée FABREGAT). Son poids de 114 quintaux (4 936 kilos) était spécifié dans la commande et a été bien vérifié !!!

Pendant la Révolution, les cloches furent cassées et le bronze récupéré pour couler des canons pour la jeune armée de la République, mais, raconte l’historien FABREGAT, un accident est arrivé à l’homme qui voulait arracher de son poste le bourdon, « La Marie ». Les démolisseurs furent effrayés par cet avertissement. Seule « La Marie » survécut à la destruction.

Dernier avatar, à ce jour, une nouvelle fêlure la nuit de Noël 1937 !!!

Monseigneur BLAQUIÈRE lance une souscription auprès des Biterrois. Les résultats dépassent les besoins et l’on a pu, en plus de la refonte du bourdon, fondre une nouvelle cloche, LA BERNADETTE.

Les cloches de notre église sont chargées de messages sacrés. Elles ont été bénies deux fois : la première lors de leur coulage, dans l’atelier du fondeur, et une deuxième fois lors de leur « baptême » à l’église, au cours d’une messe.

Pour cette cérémonie, qui n’est pas vraiment un baptême, même si elle a Parrain et Marraine, la Cloche reçoit un nom, est encensée et bénie solennellement.

La prière de bénédiction exprime bien sa vocation particulière :

Pour rassembler ton peuple,

tu as ordonné à Moïse ton serviteur

d’utiliser des trompettes d’argent.

Tu ne refuses pas que, dans ton Eglise,

des cloches de bronze invitent ton peuple à la prière.

Bénis cette nouvelle cloche

et fait que tous tes fils,

en entendant sa voix,

élèvent vers toi leur coeur

et se hâtent vers ta maison,

pour y découvrir la présence du Christ,

écouter ta parole

et t’offrir leur hommage.

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Ancrées dans l’histoire de MOÏSE, les cloches sont des « messagères sacrées » pour inviter les Chrétiens à la rencontre du Christ.

Au long de tous les siècles où un Chapitre entourait l’Évêque, jusqu’à la Révolution, des sonneries particulières rassemblaient les chanoines pour les offices des heures :

Matines, Sexte, Nonne, Vêpres, Complies, Vigile…

Aujourd’hui, la cloche de l’horloge, dit le temps qui s‘écoule, vous avez entendu sonner dix-neuf heures…

Les sonneries sont différentes suivant ce qu’elles annoncent :

L’Angélus, est une très ancienne pratique.

Cette prière à Marie, rappelle l’Annonciation : « l’ange du Seigneur dit à Marie… ».

C’est le rappel trois fois par jour du mystère de l’Incarnation de Jésus, Fils de Dieu, inauguration de la Nouvelle Alliance, fondement de la vie Chrétienne.

Les Messes,

Trois sonneries : une demi-heure et un quart d’heure avant la Messe, la troisième à

l’heure juste.

Pour les grandes fêtes, les cloches sonnent à toutes volées, ce sont les Fêtes Carillonnées,

Noël, Pâques, Pentecôte, assomption, Toussaint.

Le Glas,

Il annonçait un décès, mais aujourd’hui, il n’est plus sonné que pour la messe

d’enterrement, avec deux cloches, une grave et une plus aigüe, des séries de cinq

coups, lentes, espacées :

pour une femme deux coups grave et trois coups aigus,

pour un homme trois coups graves, deux coups aigus.

Le Tocsin :

Une sonnerie non consacrée à une cérémonie, une sonnerie de catastrophe.

Le tocsin a été sonné au point du jour du 22 juillet pendant que sonnaient les

trompettes dans le camp des « croisés ».

Il est rarement sonné actuellement. Pratiquement remplacé par la sirène municipale.

On le sonnait pour un incendie et ameuter les secours.

On l’a entendu pour la déclaration de guerre le 3 septembre 1939.

On le sonnait à Béziers pour annoncer une grave crue de l’Orb…

Il a sonné en décembre 1954 quand l’Orb est sorti deux fois en trois jours…

C’est la plus grosse cloche qui sonne le Tocsin, pendant près d’un quart d’heure, sur

un rythme régulier de 60 coups à la minute.

Le Seigneur se repose le septième jour, prenons exemple !

Cette année a été dense. Nous avons avec tristesse confié au Père éternel quelques paroissiens et des prêtres chers à nos cœurs. Nous avons aussi célébré nombre d’entrées dans la vie chrétienne, avec l’accalmie de la pandémie, les baptêmes se sont succédé à un rythme soutenu dans nos églises, les familles pouvant enfin se réunir.

Nous terminons le mois de juin, comme tous les ans, par le rush final : 105 adultes du Diocèse confirmés en la Cathédrale de Montpellier, 60 jeunes confirmés à Béziers en deux vagues les 19 et 25 juin et je ne parle pas des multiples célébrations de première communion et profession de foi en paroisse qui se sont bousculées.

Nous avons consacré du temps à réfléchir au synode sur la synodalité. Ce nouveau synode n’aborde pas une question particulière mais nous invite à réfléchir à ce que Dieu appelle : « être l’Église aujourd’hui », la manière dont l’Église fait participer ses différents membres à l’ensemble de sa vie et de sa mission.

En cet été si nous le pouvons, reposons-nous bien ! Par des moments plus calmes et conviviaux qu’ils soient des moments de cœur à cœur avec les autres et le Christ en prenant le temps aux choses : lecture, balade, randonnée, sport, bon repas, attention aux autres et à soi. Le Seigneur se repose le septième jour, prenons exemple !

Monique Mollier – EAP

 

 

 

Marche du 8 avril 2022

Document remis aux élèves de 3ème du collège PIC La Salle – Béziers
au départ le 8 avril 2022 de la  marche sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle

Dès les premiers siècles de notre ère, les pèlerins allaient à Jérusalem ainsi qu’à Rome en passant par Béziers.

En construisant la Via Domitia – première voie romaine en Gaule – à partir de l’an 121 av. J.-C., les Romains marchent sur les pas de leurs prédécesseurs Étrusques, Phéniciens et Grecs, qui ont tissé les premiers liens commerciaux avec les Gaulois des « oppida ». A l’époque, plusieurs centres urbains existent déjà dans la région : Agde, fondation grecque du VIIème siècle, Ensérune et Ambrussum, oppida dont les habitants ont peu à peu gagné la plaine, Nîmes, ville gauloise fortifiée, l’oppidum de Béziers.

C’est au 11ème siècle, que le pèlerinage à Compostelle supplante véritablement celui de Rome. Un document écrit en provençal au 14ème début du 15ème siècle, détenu à la bibliothèque Inguimbertine de Carpentras, indique l’itinéraire suivi par un pèlerin depuis Avignon pour se rendre à Saint Jacques de Compostelle par Montpellier, Gigean, Loupian, Saint Thibéry, Béziers, etc.

 

HISTOIRE DE SAINT JACQUES LE MAJEUR

 

Né en Galilée, 5 à 10 ans avant Jésus-Christ, Jacques était le fils de de Zébédée et de Marie-Salomé. La place prépondérante que Jacques tient auprès de Jésus est due non seulement au fait qu’il a fait partie de ses premiers disciples, mais également à son caractère. Le Nouveau Testament décrit un homme « passionné, audacieux, ambitieux et décidé ». Les Actes des Apôtres racontent qu’il reçoit le Saint Esprit sous la forme de langues de feu lors de l’épisode de la pentecôte (vers l’an 33). C’est à partir de ce moment-là qu’il va prendre son bâton de pèlerin et parcourir les chemins pour évangéliser l’occident. D’après la légende, Jacques traversa la Méditerranée pour prêcher le christianisme en Espagne, vers l’an 44, il est arrêté par ordre du roi de Judée, Hérode Antipas 1er, qui le fera décapiter devenant ainsi le 1er apôtre martyr. Ses disciples auraient alors recueilli sa dépouille pour la déposer dans une barque, qui aborda en Galice, à Padrón. Le corps fut enterré dans un compostum, c’est-à-dire un « cimetière » (telle est l’une des étymologies du nom de « Compostelle ») et resta ignoré jusqu’à ce qu’au début du IXème siècle, le 25 juillet 813, une  étoile  vint  indiquer  à un ermite du nom de Pelayo (Pélage) l’emplacement de la sépulture. Ce lieu appelé dès lors campus stellae ou « champ de l’étoile » aurait donné, selon une autre étymologie plus poétique, le mot « Compostelle ». Alphonse II érigea, à côté du tombeau, une église et un monastère. C’est autour de ces édifices primitifs que fut érigée l’actuelle « Catedral de Santiago de Compostela », où convergent les pèlerins.

PREMIER GUIDE

C’est grâce au chemin qu’apparaît le premier guide touristique de l’Histoire : Le Liber Sancti Jacobi connu sous le nom de Codex Calixtinus. Un moine poitevin nommé Aymeri Picaud l’écrivit en 1139 après son pèlerinage effectué avec l’appui de l’ordre de Cluny.

LE CHEMIN DE LA RENAISSANCE À NOS JOURS

 Le chemin tomba ensuite dans l’oubli pendant 2 siècles faute de foi, de l’insécurité, des épidémies… On paie même des personnes pour faire le pèlerinage à sa place, les hospices ferment et tombent en ruine. La Renaissance arrive ensuite à Compostelle de la main de l’archevêque Fonseca, le fondateur de l’université. C’est le 16ème siècle, la guerre de religion a lieu et l’Espagne ferme ses frontières. Les reliques de Saint Jacques sont alors cachées pendant 300 ans pour les empêcher de tomber en mains anglaises. Ce n’est qu’à la fin du 17ème siècle que les archevêques et ordres religieux se lancèrent avec passion dans la construction de style baroque. Les motifs du pèlerinage se différencient de plus en plus. 347 578 personnes ont retiré leur Compostela au bureau des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en 2019.

 

À BÉZIERS Une association appelée les Romieux de Béziers fut fondée le 12 septembre 2015. Elle a pour but de participer à la réhabilitation de la voie historique de la Plaine du Languedoc Roussillon, la voie du Piémont-Pyrénéen GR78, depuis Montpellier jusqu’à Carcassonne, en œuvrant au développement et au rayonnement du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Elle assure un accueil des marcheurs, dans « l’esprit du pèlerinage » l’écoute, un partage en confiance et en toute liberté, dans le don et sans logique commerciale, dans l’esprit du chemin de Compostelle. Son action vise notamment à accueillir les pèlerins qui font étape au gîte « Bon Camino » mis à disposition par la ville de Béziers. Le « Donativo » est pratiqué c’est-à-dire la personne hébergée donne selon ses moyens. C’est la tradition d’accueil sur le chemin ! Elle coopère également avec les organismes, collectivités ou institutions s’intéressant aux mouvements jacquaires à valoriser les chemins de Saint-Jacques. Contact : André Bigot Président – 06 23 61 22 58

Serge Malbec : Coordinateur de la pastorale du chemin à Béziers 06 98 85 00 97
serge.malbec@orange.fr

 

Les chemins de Saint Jacques de Compostelle en Europe

 

Par la plaine de l’Hérault, le GR78 par Saint Thibéry et Béziers … la voie du Piémont-Pyrénéen

Chemin de Compostelle dans la traversée de Béziers

Avertissement : Concernant le tracé du chemin en direction de Capestang, après le franchissement de l’Orb par l’ancien pont romain (le pont vieux), c’est le 28 janvier 2013, avec toutes les parties prenantes, que le constat a été fait de la difficulté d’un cheminement piéton sécurisé et partagé en raison de l’urbanisation. De plus, l’existence des écluses de Fonseranes, œuvre remarquable de Pierre-Paul Riquet réalisée sous Louis XIV, méritait un détour. Il fut donc décidé de retenir l’idée d’un passage par la risberme le long des berges de l’Orb et rejoindre plus facilement le canal du midi. A noter que ce chemin se confond dans ce secteur avec la voie Domitia.

 Site Internet : https://beziers.catholique.fr/pastorale-du-chemin-de-compostelle/

Le chemin de Compostelle, un chemin pas comme les autres

… c’est un chemin d’évangélisation

Les églises catholiques d’Espagne et de France œuvrent ensemble depuis quelques années en faveur d’une présence chrétienne sur le chemin, afin que l’église « ne perde pas pieds », dans le contexte de la sécularisation de la société occidentale.

Mission : Ouverture des églises et chapelles, diffusion de la créanciale, accueil « chrétien » des marcheurs, appel aux bénévoles, formation, lieux d’hébergement.                                        

Le chemin « est pour certains » culturel et touristique, mais pour d’autres, nombreux ont une démarche de pèlerin et attendent quelque chose qui les aide dans leur quête.

Le Diocèse de Montpellier est partie prenante de cette démarche pour se traduire par une Pastorale de l’évangélisation sur le chemin. Dans la perspective de la mise sur pieds de cette pastorale, il a été procédé à l’inventaire des lieux de passage ou des étapes, reste à recruter et former des nouveaux accueillants.

La credencial commune

Autrefois, les paroisses délivraient aux pèlerins une attestation qui leur permettait de voyager, en authentifiant leur condition de pèlerin à chaque étape. Aujourd’hui elle est destinée aux marcheurs, cyclistes ou cavaliers se rendant à Compostelle. Elle est un signe d’accueil, vis-à-vis de futurs pèlerins effectuant notamment une démarche personnelle profonde, et ouverts à un chemin spirituel.

Ce 8 avril 2022 haltes aux différentes étapes pour faire tamponner leur credencial

Visite culturelle et spirituelle

Le 18 décembre 2021, sous l’égide de la pastorale du tourisme de Béziers, fut évoqué Le mystère de l’Incarnation dans la cathédrale Saint Nazaire et Saint Celse

 Retrouvez : CE TEMPS DE L’AVENT EN ÉTANT A L’ÉCOUTE DE LA CATHEDRALE, en suivant la visite culturelle et spirituelle de la cathédrale, sous la conduite de Joseph Bremond.

Un parcours dans la Nef, le Transept, la Chapelle de la Vierge et la Salle Capitulaire, pour découvrir ce que nous disent les œuvres, peintures, sculptures et vitraux, sur le mystère de l’INCARNATION.

Des accueillants bénévoles de la cathédrale ont lu des textes de l’Ancien  et du Nouveau Testament, ainsi que des Témoignages des saints « présents » dans cet édifice.

Les diverses étapes de cette visite furent accompagnées par des musiciens dévoués à la vie cultuelle de la paroisse : Vincent LÉVÊQUE aux Orgues, la Maîtrise dirigée par Emmanuel CAÏZAC, Céline PICARD soprano et Pierre CHEVRIER, saxophoniste. En prolongeant une très ancienne tradition musicale dans la cathédrale, ils ont éclairé le parcours vers le sens spirituel du sanctuaire.

Grâce au talent de ses architectes, de ses bâtisseurs, de ses sculpteurs, de ses verriers et de ses peintres, la Cathédrale fut une véritable invitation à méditer sur ce mystère  de l’INCARNATION.

L’occasion de découvrir la richesse de ses œuvres …

Accueil, première travée


La Cathédrale est heureuse de vous accueillir.

Aujourd’hui s’achève la semaine du Dimanche dit de GAUDETE, une pause dans le temps de l’Avent. : Gaudete… Réjouissez-vous… par anticipation, c’est une invitation à la joie pour ce mystère de l’INCARNATION.     

 Nous écoutons la Maîtrise de la cathédrale, (chorale de la trinité) accompagnée par Vincent LÉVÊQUE, à l’Orgue, chanter la joie

Lecteur Joseph Bremond

 

MAÎTRISE de la cathédrale
sous la direction d’Emmanuel Caizac 

ORGUES Vincent LEVEQUE organiste 
(A) GAUDEAMUS HODIE

 

 

L’annonce du Messie dans l’Ancien Testament

L’INCARNATION, événement historique, est précédée par toute l’histoire du peuple hébreu, le peuple de la Première Alliance.

 Toutes les « annonces » bibliques de la venue du Messie ne sont pas représentées dans la cathédrale. Nous retiendrons quelques textes en relation avec des œuvres, peintures, vitraux ou sculptures  qui en constituent le décor. Ces extraits seront limités… Une invitation à creuser davantage la Bible.

Ce temps de l’Avent nous invite à nous « convertir » pour bien accueillir Jésus, dans la crèche de Nazareth. Notre cathédrale romane, construite sous la direction de Maître GERVAIS, a été mise sous le signe de l’INCARNATION.

Le chapiteau, au-dessus de la chaire, représente l’adoration des Mages

Son emplacement est très significatif : à la jonction de la nef et du chœur. Symboliquement, la jonction du terrestre et du céleste, c’est la figure même du Christ, Homme et Dieu.

Ce chapiteau dit aux fidèles avançant vers l’Eucharistie : « l’INCARNATION vous «ouvre» le chemin du salut ».

A – La première prophétie dans la Genèse

 

Lecteur : Serge MALBEC

 

Statue de la  VIERGE

Cette statue d’une femme qui écrase le serpent évoque le premier livre de l’Ancien Testament, la GENÈSE, la promesse de la victoire sur SATAN qui a fait chuter Adam et Ève :

GENÈSE 3, 15.

« Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta postérité et sa postérité; celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui mordras le talon. »

Je mettrai une inimitié entre toi et la femme. Entre ta postérité et sa postérité.

B – MOÏSE et le serpent d’airain          

Le serpent d’airain: une préfiguration du Christ Sauveur. MOÏSE libère les juif de l’esclavage en Égypte.

Le tableau représente l’épisode du serpent d’airain, au cours de l’exode.

Du livre des NOMBRES 21.08, 09  
… Et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »

L’évangéliste JEAN soulignera le sens de cette préfiguration :
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé.    

Les PROPHÈTES ont annoncé le MESSIE.

Nous ne pouvons tous les citer. Certains ont annoncé le MESSIE comme devant sortir de la lignée de DAVID qui figure sur les orgues. Samuel et Jérémie ne sont pas représentés dans la Cathédrale, mais ils parlent de la descendance de DAVID :

Du livre de SAMUEL 7, 12-16 (mort vers -1010) 
Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté.

C’est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable pour toujours son trône royal.

Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils… 

…Toutes ces paroles, toute cette vision, Nathan les rapporta fidèlement à David.

 La liturgie de ce samedi propose ce texte de JÉRÉMIE en première lecture :

Du livre de JÉRÉMIE 23, 5-6 (vers -581, en plein exil à Babylone : -587 à -538) 
Voici venir des jours – oracle du Seigneur, où je susciterai pour David un Germe juste: il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice.

C – ISAÏE

Dans de nombreuses représentations de l’Annonciation, (nous en verrons une en allant dans la chapelle de la Vierge) Marie lit ce passage d’Isaïe :

Du livre d’ISAÏE 7, 14
C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.

Emmanuel signifie « Dieu au milieu de nous »: c’est justement l’autre nom de Jésus

D – DAVID

Il règne de -1003 à -970.

On le voit sur les orgues, jouant de la harpe et chantant les Psaumes.

Sur les 150 Psaumes, 73 sont attribués au roi David.
Les psaumes occupaient une place importante dans la liturgie  à Jérusalem.

Prier aujourd’hui, avec les Psaumes, c’est retrouver nos racines dans la Première Alliance. On peut y entendre l’annonce de la venue de Jésus, un Messie issu de la lignée de David, attendu comme un nouveau David, Roi de la Jérusalem Céleste, Sion.

Du Psaume 84, 10 -14.
Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.

 

Dans le Nouveau Testament

 


Dans le chœur, les évangélistes
MATTHIEU, MARC, LUC, JEAN

JEAN nous livre la définition la plus concise du fondement de notre foi chrétienne, le mystère de l’INCARNATION :

Évangile de Jean : “Et le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi-nous”

Lecteur Maïté BIAU

Pour présenter la mère de Jésus, la Vierge Marie, celle qui a permis l’INCARNATION, les textes du N.T. sont peu nombreux.

Avant d’aller dans la chapelle de la Vierge pour avoir plus de détails, écoutons ce que nous apprennent les évangiles synoptiques

 

Évangile de Marc :  

Marie est mentionnée pour la première fois dans l’évangile de Marc, lorsque Jésus revient à Nazareth, ses compatriotes s’étonnent et disent :

« n’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie? »

Évangile de Matthieu : l’évangile de Matthieu commence par une généalogie qui relie Abraham à « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, que l’on appelle Christ ».

Évangile de Luc : Il nous donne plus d’information sur Marie et sur l’enfance de Jésus.

Marie occupe le devant de la scène.

Luc décrit l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation

 

Nous faisons une entorse à la chronologie, mais nous avons ici deux  personnages de l’histoire de l’ÉGLISE qui ont un lien avec l’INCARNATION :

CONSTANTIN –  La bataille du Pont de Milvius   

Pas un Saint, mais on lui doit des décisions qui ont marqué profondément l’histoire de l’Église :

– En proclamant l’Édit de Tolérance de 312 qui a mis un terme aux persécutions romaines et autorisé la pratique publique du culte chrétien

 – Et en convoquant les CONCILES de NICÉE et de CONSTANTINOPLE, où     furent arrêté le texte du Crédo que nous proclamons encore aujourd’hui.

SAINTE HÉLÈNE  – Découverte de la Vraie Croix 

Connue pour avoir organisé la première restauration des lieux saints chrétiens de Jérusalem, vers 326-328. Elle y « découvre » la vraie croix qu’elle installe dans la Chapelle du Saint Sépulcre.

C’est elle qui fit ériger la basilique de la NATIVITÉ à Bethléem.

Une des plus vieilles église du monde sur le lieu de la naissance de Jésus.

CHANT,  MUSIQUE (B)  ADESTE FIDELES

O peuple fidèle,  Jésus vous appelle !
Venez, triomphants, joyeux,  Venez en ces lieux !
O peuple fidèle,  Venez voir le Roi des cieux !
Que votre amour l’implore,  Que votre foi l’adore
Et qu’elle chante encore  Ce don pré-ci-eux !

Dans une humble étable,  Froide et misérable,
Des bergers remplis d’amour  Lui forment sa cour !
Dans cette humble étable Accourez à votre tour !
Que votre amour l’implore,  Que votre foi l’adore
Et qu’elle chante encore  Sa gloire en ce jour !

Installation Chapelle Notre Dame

Les écrits du Nouveau Testament ne donnent aucun détail sur l’enfance de Marie.
D’autres sources ont alimenté les artistes pour représenter la vie de Marie, de Joseph, de la Sainte Famille en Égypte…Notamment les textes apocryphes, comme le Protévangile de Jacques

Les STATUES, TABLEAUX et VITRAUX nous présentent les épisodes les plus marquants de la vie de Marie.

D’abord ceux qui ont précédé la Nativité.

Voir les statues de JOACHIM, son père, et d’ANNE, sa mère qui lui apprend à lire..

PRÉSENTATION DE LA VIERGE AU TEMPLE
Voir le tableau de PAUTHE

Joachim et Anne (très âgés) eurent miraculeusement une fille, Marie.

Quand elle eut trois ans, ils la conduisent au Temple pour s’y préparer au rôle qu’on lui pressent dans la rédemption d’Israël. Le texte dit qu’elle dansa ce jour-là, et ne se retourna pas en arrière.

Et elle resta dans le Temple, «nourrie par un ange», jusqu’à sa majorité, âge auquel il fallait la marier.

Lecteur Pasqual MAISONDIEU

MARIAGE DE MARIE ET JOSEPH
Voir le tableau

Joseph tient un bâton fleuri. L’allusion aux baguettes se réfère à un procédé par lequel, à l’époque de Moïse, Dieu avait fait connaître son choix d’Aaron comme grand prêtre.

 

NOMBRES

Les chefs des douze tribus d’Israël durent chacun déposer une baguette, portant le nom de leur tribu.

 « Le lendemain, Moïse retourna dans la tente, et voici que la verge d’Aaron avait fleuri, pour la tribu de Levi : il y avait poussé des boutons, éclos des fleurs et mûri des amandes » .

 

Dans le Protévangile de Jacques, le choix de Joseph pour être l’époux de la jeune Marie, reprend un rite comparable:

«Ensemble, les hommes célibataires de la tribu de David se rendirent chez le prêtre avec leurs baguettes.
Or le    prêtre, ayant reçu d’eux les baguettes, entra dans le Temple et pria.
Et, quand il eut achevé sa prière, il prit les baguettes, sortit et les leur donna ; et il n’y avait point de signe en elles.
Or la dernière baguette, c’est Joseph qui la reçut.
Et voici qu’une colombe sortit de la baguette – fleurie – et se percha sur la tête de Joseph.
Et le prêtre dit : « Joseph, Joseph, c’est toi qui es désigné par le sort pour prendre sous ta garde la Vierge du Seigneur ».

ANNONCIATION

Évangile selon saint Luc

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu… L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »

À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Visitation

Voir le vitrail et le tableau.

Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »

L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.

Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »

Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »

           

Alors l’ange la quitta.

Le récit de la visitation s’achève par le Magnificat, chanté par la Maîtrise.

CHANT  MAÎTRISE de la cathédrale
(C)
LE MAGNIFICAT

On ne peut pas quitter cette chapelle sans admirer deux œuvres qui concluent la vie de la vierge Marie :
– un tableau du XVIIIème s. montrant son «Assomption»
– le vitrail célébrant son couronnement dans le ciel

(vitraux de MAUVERNAY verrier à Saint-Galmier, près de Saint-Étienne)

Croisée du Transept

NATIVITÉ     VOIR LE VITRAIL   ( Distribution de la photo du vitrail). Il est très difficile de bien lire cette scène. L’intention des verriers du XIIème s. était de « sacraliser » la lumière qui entrait dans l’église.  Les architectes voulaient un sanctuaire qui symbolise la JÉRUSALEM CÉLESTE…

 

 ÉVANGILE SELON SAINT LUC
Lecteur Colette RUL

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre…

…Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : «Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.

Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »

 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :

 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.»

 

Chapiteau chœur et le vitrail
 
L’ADORATION DES MAGES

La cathédrale romane, a été mise sous le signe de l’INCARNATION.

Le chapiteau, au-dessus de la chaire, représente l’adoration des Mages.

Son emplacement est très significatif : à la jonction de la nef et du chœur. Symboliquement, la jonction du terrestre et du céleste, c’est la figure même du Christ, Homme et Dieu. Ce chapiteau dit aux fidèles avançant vers l’Eucharistie :

« l’INCARNATION  vous «ouvre» le chemin du salut ».

ÉVANGILE SELON SAINT MATTHIEU

Lecteur Sœur Françoise
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.

Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »

En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.

Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 

Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »

 Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez-vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »

Après avoir entendu le roi, ils partirent.

 Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. 

Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.

Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

La suite du texte annonce
le MASSACRE DES INNOCENTS

Le tableau du XIXème s. en donne une représentation terrible Fête des Saints Innocents le 28 décembre

Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit: «Lève-toi; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.»

Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode…

CHANT (D) NOËL – PRÆTORIUS Maîtrise dans le chœur

 

 

AU FOND DE LA CATHÉDRALE

 LES PREMIERS TEMPS DE L’ÉGLISE

Après l’Ascension du Seigneur, l’Église s’est constituée autour des apôtres pour témoigner de la double nature de Jésus-Christ, Dieu fait homme et de sa Résurrection.

L’Église souligne la mémoire des saints, comme des modèles de vie chrétienne.

Le temps de Noël, est accompagné dans le calendrier par les fêtes de saints liés à l’INCARNATION :

Saint Etienne le 26 décembre,
premier diacre et premier martyr,

Saint Jean l’Évangéliste le 27 décembre,
(
représenté dans le chœur)

Les Saints Innocents le 28 décembre

David,  le 29 décembre,
le Roi poète et musicien,

Saint Sylvestre pape de 314 à 355,
( non représenté dans la cathédrale)
est fêté le 31 décembre; dernier saint de l’année : il condamna les ariens parce qu’ils niaient la double nature de Jésus le Christ… Ils refusaient de croire au mystère de l’INCARNATION

Nous avons déjà vu :

– le tableau du massacre des innocents
– le Roi David sur la tribune des orgues.

Voyons les autres saints représentés dans la cathédrale :

SAINT JEAN LE BAPTISTE : Baptistère (qui sera fêté le 24 juin, solstice d’été) complète l’INCARNATION de Jésus en le baptisant :

« Oportet vos nasci denuo » « il faut que vous naissiez de nouveau » Jn3-7

Pour inaugurer sa vie publique, Jésus se comporte comme les autres juifs, un homme de la Judée, il va se faire baptiser par Jean Baptiste

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MARC

Lecteur Camille MIGLIASSIO

 …Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.

 Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.

  Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.

 Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés…

…En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.

Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

 

 

Jésus, ce nazaréen, est bien un homme, il remonte de l’eau, mais en même temps, sa nature divine nous est dévoilée par cette voix, une théophanie au cours de son baptême.

VERS LA CHAPELLE SAINT ÉTIENNE

SAINT ÉTIENNE
Le 26 décembre, nous célébrerons sa mémoire.

Premier martyr et premier diacre, Étienne est mort pour attester que son Seigneur,  l’homme Jésus, était aussi le Messie, le Fils de Dieu, incarné et ressuscité dans la gloire auprès de Dieu le Père.

ACTES DES APÔTRES 7, 51-57

Lecteur Sébastien JULLIAN

Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !

Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ?

Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner. Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. »

Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu.

Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »

Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui.

 

Au passage, remarquez deux portraits :
– au Nord : Sainte Thérèse d’Avila
– au Sud : Saint Augustin
Nous ne les oublions pas, nous les évoquerons tout à l’heure, laissons-nous porter par une musique méditative.

MUSIQUE (E) SAXOPHONE  Pierre CHEVRIER

Étude n° 3 de  FERLING,
compositeur allemand du XVIIIème siècle

VERS LA SALLE CAPITULAIRE

 L’ANTIQUITÉ

 

SAINT AUGUSTIN

Nous avons vu un  portrait dans la Chapelle du Saint Esprit. En voici un autre, du XVIIIème s aussi.

– il écrit sous l’inspiration de l’Esprit Saint,
– il arbore son cœur brûlant d’amour pour le Christ
– aux pieds ses nombreux écrits, notamment contre les hérésies et ses « Confessions »
– la mitre rappelant qu’il était évêque d’Hippone…

Un penseur important dans l’histoire de l’Église. Juriste de formation, il fut baptisé à Milan par Saint Ambroise. Puis il retourna en Afrique, où il fut élu évêque d’HIPPONE (aujourd’hui Annaba)

Les chanoines, autour de l’évêque, le considéraient habituellement comme leur maître spirituel et suivaient ses conseils de vie en communauté. Ce qui explique sa présence dans ce qui fut la Salle du Chapitre jusqu’à la Révolution..

Philosophe et Théologien du Vème s., il étudia les fondements de la Foi. Il explora les relations entre la Foi et la Raison.
Voici une approche de son questionnement sur le mystère de l’INCARNATION. 

Une confrontation avec une pensée un peu difficile… Vous pardonnerez notre audace…

Lecteur Pierre CHEVRIER 

SAINT AUGUSTIN s’interroge :

            « Comment se fait-il que DIEU,  l’Être qui est immuable, puisse et veuille entrer en rapport avec l’homme ?             L’homme qui par nature est engagé dans l’ordre du temps et donc  du devenir ? ».

 Augustin souligne toute l’acuité de ce paradoxe fondamental que constitue le rapport de l’homme à Dieu.

 Augustin part du Nom que Dieu se donne dans Exode

            « Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis »

Pour Augustin : Dieu est l’Immuable, l’Éternel et, dans cette mesure, l’Inaccessible. Mais Dieu ajoute : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’ Isaac et le Dieu de Jacob », et c’est ici la révélation du Dieu de miséricorde.

Si Dieu est celui qui « est vraiment », celui qui transcende absolument le temps, nous, au contraire, « nous ne sommes pas vraiment », nous sommes des êtres qui changeons, nous sommes « devenir » et, en quelque façon, inaccomplis, affectés de néant.

Si le philosophe conçoit fort bien l’être qui est, c’est concevoir le quasi-être qui lui pose une grande difficulté.

Comment penser notre devenir vers l’Être divin, si ce n’est en transcendant le temps, en nous élevant « à la stable unité de la vérité » ?

La vérité est, pour saint Augustin, la seule permanence immuable accessible à l’homme ; n’est-elle pas d’ailleurs le Maître intérieur, Dieu avec nous, le Dieu d’Abraham ?

S’il nous est possible d’atteindre Celui qui est, c’est parce qu’il a voulu être aussi le Dieu d’Abraham,
le Dieu de l’Incarnation

MOYEN ÂGE –  Onzième, douzième siècle…

Le regard des croyants se porte davantage sur l’humanité du Christ.

Les représentations des « mystères » de Noël et de la Passion traduisent cet intérêt pour les traits humains du Verbe incarné.

La mise en scène permet de faire naître des sentiments de tendresse pour ce nouveau-né, l’enfant-Dieu.

La salle du chapitre fut transformée après le Concordat en chapelle du Tiers Ordre Franciscain. On peut voir « la Conformité » : le bras du moine, dans son action, se conforme à ce que fait le Christ

Un tableau du XIXème s. montre Saint François et Saint Antoine de Padoue en prière devant la Vierge et l’Enfant Jésus.

SAINT FRANÇOIS D’ASSISE

Les crèches : invention de François d’Assise

St François, au XIIIème s., donna un élan nouveau à cette dévotion en répandant les représentations vivantes et populaires de la crèche. 

SAINT ANTOINE DE PADOUE (1195, 1231)

En 1222, il reçut l’ordre de l’évêque de FORLI d’adresser quelques paroles aux religieux qui venaient d’être consacrés. Il prit pour texte ce passage de l’office du Jeudi sain : Le christ s’est incarné pour nous, obéissant jusqu’à la mort.

Il prêcha timidement d’abord, puis s’anima, en quelque sorte malgré lui, et devint énergique et enflammé. Conquis, Saint François lui demanda d’enseigner la théologie aux Frères Mineurs.

Antoine professa la théologie, d’abord en France, à Montpellier, puis à Bologne et à Padoue, et, en dernier lieu, à Toulouse, à Limoges et dans quelques autres villes de France. Il est probablement passé à Béziers, peut-être même dans cette cathédrale…

Un miracle fut à l’origine de sa représentation avec l’Enfant Jésus dans ses bras : un frère aperçoit le Saint dans sa cellule, en conversation avec l’Enfant Jésus.

« Il s’entretient toute la nuit avec l’Enfant Jésus ».

SAINTE CLAIRE D’ASSISE (1193, 1253)
Salle du chapitre

Elle porte ici  un ostensoir, qui rappelle l’épisode relaté dans sa Légende : Lorsque les armées sarrasines de l’Empereur Frédéric II veulent envahir le monastère de SAN-DAMIANO, en 1240, elle se porte au-devant d’eux en élevant l’ostensoir contenant le corps de Christ. Ainsi ils sont repoussés et la ville avec le monastère sont sauvés.

 

Lecteur Sylvette ESCUDIÉ

À qui lui demandait comment prier, Claire invitait à contempler le Fils bien-aimé qui nous sauve.

«Pose ton esprit sur le Miroir de l’éternité, pose ton âme dans la splendeur de la gloire, pose ton cœur sur le « miroir » de la divine substance et transforme-toi tout entière par la contemplation dans l’image de sa divinité afin de ressentir toi aussi ce que ressentent les amis en goûtant la douceur cachée que Dieu lui- même a réservée dès le commencement à ceux qui l’aiment. » (3L 12-14)

C’est le chemin de la transfiguration de l’être humain, devenant ainsi «participant de la nature divine »

Elle recommande de contempler et de poser sans cesse son regard intérieur sur

le «Miroir de l’éternité »,  la « Splendeur de la gloire », « l’Image de Dieu »

– sur le Fils bien-aimé,
– sur le Fils INCARNÉ

 

AU XVIème SIÈCLE : L’humanisme se développe.

 SAINT IGNACE DE LOYOLA  et SAINTE THÉRÈSE D’AVILA, sont dans ce courant humaniste. Ignace lui donnera une impulsion décisive dans l’Église.

SAINT IGNACE DE LOYOLA (1491-1556)
Portrait salle capitulaire

Pour Ignace, le Christ incarné est l’homme par excellence. Il est le modèle parfait.

Les Exercices Spirituels ont pour finalité de se libérer de tout ce qui, en nous, peut faire obstacle à l’épanouissement du désir vrai, celui qui correspond au désir du Seigneur.

Saint Ignace invite à la contemplation du Christ, dans sa vie de Fils de l’Homme, incarné, tel que les évangélistes nous le rapportent. 

La pratique des Exercices Spirituels a pour finalité d’aider le retraitant à ouvrir son esprit  et discerner ce qui, en lui, vient  de Dieu.

Rechercher comment nous sommes en Dieu par l’Incarnation de Son Fils. 

SAINTE THÉRÈSE D’AVILA   (1515-1582)   Couvent de L’INCARNATION

Nous avons vu son portrait dans la chapelle Saint Étienne.

Dans l’Ordre du Carmel, le culte de l’Enfant Jésus et de la Sainte Famille remonte aux origines, en Terre Sainte : la proximité entre le Mont Carmel et Nazareth a certainement joué.

Ste Thérèse d’Avila joua un rôle essentiel dans la diffusion du culte de l’Enfant Jésus. 

En 1563, dans le monastère de l’Incarnation d’Avila, L’Enfant Jésus lui était apparu en lui demandant son nom : « Je suis Thérèse de Jésus », répondit-elle. « Et moi, je suis le Jésus de Thérèse », reprit-il.

Au couvent de l’INCARNATION, dans le temps de Noël, Ste Thérèse ne manquait pas de célébrer de façon vive et joyeuse, cette fête de la Nativité

 

 

SOLISTE – Salle du chapitre (F)

Céline PICARD Soliste : Tu es Dieu de Jean-Yves GALL

 

 

 

 

RETOUR DANS LE TRANSEPT SUD
AU XIXème SIÈCLE

Nous allons terminer notre parcours avec deux saints du XIXème siècle

SAINT JEAN MARIE VIANEY (1786-1859)

 

Nous avons retenu un texte du curé d’Ars exprimant clairement l’importance qu’il accordait à  l’Incarnation :

 

Lecteur Sébastien JULLIAN

« La SAINTE VIERGE nous a engendré deux fois, dans l’INCARNATION et au pied de la Croix : elle est donc deux fois notre MÈRE.

S’il s’agit de la nécessité de moyen, c’est-à-dire de la condition absolue pour être sauvé, la connaissance du mystère de l‘INCARNATION est plus nécessaire que celle du purgatoire. 

Un infidèle qui n’aura pas eu le temps d’apprendre d’autre mystère que celui d’un Dieu unique, d’un Dieu INCARNÉ, d’un Dieu sauveur, pourra être justifié sans connaître l’existence du purgatoire. »

SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS (1873-1897)

Nous connaissons tous cette Sainte, proche de nous dans le temps.
Lisieux reçoit plus d’un million de visiteurs par an.

Une toute dernière nouvelle concernant l’actualité de cette petite Sainte :

ce 4 décembre, une délégation de l’UNESCO est venue à Lisieux pour officialiser la célébration, lors de la biennale 2022- 2023, du 150ème anniversaire de la naissance de Thérèse.

Une manière de marquer la portée universelle de cette « ambassadrice de la France ».

Dans sa vie, la Nativité a tenu une place toute particulière, soulignée par Benoît XVI :
La « Grâce de Noël » de 1886 marque un tournant important, qu’elle appelle sa « conversion complète ». En effet, elle guérit totalement de son hypersensibilité infantile et commence une « course de géant ».

Sainte Thérèse donne clé de son expérience personnelle du mystère de l’Incarnation dans un texte autobiographique :

Lecteur Sylvette ESCUDIÉ

« Je ne sais comment je me berçais de la douce pensée d’entrer au Carmel, enfant, encore dans les langes de l’enfance ! …

 Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment, et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte. 

Jésus le doux petit Enfant d’une heure changea la nuit de mon âme en torrents de lumière… en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse...

Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l’enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion ».

ENVOI…

Nous voici parvenus au terme de notre visite. La Cathédrale nous a accompagnés dans un cheminement vers la célébration de l’INCARNATION. 

Merci aux évêques, chanoines et fidèles, qui ont voulu et financé sa construction. Merci à ces artisans qui l’ont élevée  architectes, maçons, carriers. Merci à ces artistes qui l’ont décorée :  sculpteurs, peintres, verriers…

Leurs œuvres nous disent plus que ce qu’elles représentent. Au-delà de leur matérialité, ces œuvres, architecture, fresques, peintures, sculptures, réalisées avec talent et Foi nous offrent une beauté qui nous ouvre vers la transcendance.

Nous pouvons recevoir ce patrimoine comme une métaphore du mystère de l’Incarnation : Jésus, un homme inscrit dans un lieu et dans l’histoire, et aussi  Christ, totalement Dieu, hors du temps et de l’espace.

L’INCARNATION, manifestation impensable de l’infinie tendresse de Dieu pour tous les Hommes.
Mystère de DIEU AMOUR.

 

MUSIQUE par Vincent LÉVÊQUE, à l’Orgue

improvisation sur des Noëls, Les anges dans nos campagnes, ou Venez divin messie

 

 

   

 

 

Retour sur les mercredi de l’été 2021

Merci aux intervenants qui ont accepté de se produire en 2021

La Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs de Béziers a organisé cette année encore et ce pour la onzième fois, en l’Église Saint Jacques, juillet, et août les « Mercredis de l’été  à  Saint  Jacques »  pour  mettre  en   valeur  ce  lieu,  fleuron du patrimoine de la ville, parmi les édifices romans Languedociens. Ces  jours-là, l’église fut ouverte à la visite toute la journée en plus des lundis et vendredis après-midi grâce aux nombreux bénévoles. Ces rendez-vous hebdomadaires, donnés en fin de journée, étaient conçus autour de la Parole et de la Musique. Un temps de méditation chantée et priée, pour les personnes qui le souhaitaient, clôturait la soirée.

JUILLET le 7 : Concert vocal donné par le Petit Chœur d’Occitanie, sous la houlette de Jean-Pierre Le Gac, nous conte Rossini avec Ballades, Carnavals et Barcarolle. Voix et instruments s’harmonisent dans un concert plein de joie et d’émotion qui ont séduit l’auditoire.

Le 14 : Monseigneur  Jean-Louis  Bruguès  nous  invite  à  réfléchir  sur la « Laïcité à la française ». Permet-elle la liberté de conscience et de culte ou mène-t-elle à la disparition progressive des religions ? Dans une analyse claire et détaillée, il démontre que ces lois permettent un dialogue entre politiques et religieux en vue du bien commun.

Le 21 : C’est à travers « Fenêtres avec vue » que Anne Gualino nous entraîne dans son univers. Chants et poésies se succèdent à deux voix grâce à Yves Marcerou qui l’accompagne. Belle rencontre des mots et des sons.

Les 24/25 : dans le cadre de la semaine Jacquaire, le gîte Bon Camino a ouvert ses portes : les Hospitaliers ont fait découvrir ce lieu d’accueil aux pèlerins vers Compostelle. Le 25 pour la St Jacques, marche « découverte » du chemin de Compostelle à travers la ville, Conférence/table ronde avec des témoins sur le chemin et messe célébrée par le P. Thierry Febvre.

Le 28 : Sur les « traces » de Michel Rouquette. Merci à Patrick Leblanc et la Société Arcadia d’avoir redonné vie aux textes de ce passionné de littérature, amoureux de poésies. Une heure d’émotion à l’évocation de ce passionné. Merci aussi à Consuelo, veuve de Michel, pour sa participation avec ses intermèdes musicaux sublimes.

AOÛT : Le 4 : « Partout il y a toi » Magda Etevenon, à la vocation tardive selon elle, n’a rien perdu pour attendre. Son écriture est pleine de poésie, d’humour et d’émotion. Sa voix, au timbre clair, rajoute une note de douceur et de légèreté à ses textes. L’accompagnement à la guitare par Diego vient compléter cette parfaite harmonie.

Le 11 : « Béziers ville grecque » Elian Gomez nous fait découvrir l’identité grecque de Béziers à travers un exposé très documenté. Il illustre son propos avec des photos d’archives représentant les fouilles réalisées et les vestiges datant du 6ème s. avant J.C. Une remontée dans le temps très enrichissante.

Le 18 : « Concert Lyrique » Ulrike Van Cotthem et Yulia Basova, l’une soprano à la voix sublime, l’autre pianiste de talent, étaient entourées de trois jeunes prodiges : deux chanteuses et une violoniste. Elles nous ont fait vivre un beau moment musical en jouant des airs interprétés avec une grande maitrise.

Le 25 : Guy Delaporte s’appuyant sur le tableau représentant « Saint Thomas d’Aquin » exposé dans l’église Saint Jacques, fait un portrait complet de l’homme, dominicain fuyant les honneurs, et du théologien, troisième Docteur de l’église qui a su harmoniser savoir, sagesse antique et foi chrétienne. Un travail de recherche à saluer, qu’il nous fait partager. 

Bilan et conclusion : Comme cela se fait depuis neuf ans, grâce à tous les artistes, musiciens, conteurs, et poètes, non seulement cette belle église Saint Jacques, du XIIème siècle, vit en l’ouvrant aux visiteurs, mais il est offert aux Biterrois qui ne partent pas en vacances, comme aux touristes de passage, une sorte d’évasion, tous les mercredis de l’été. Ce fut l’occasion de remercier toutes les personnes et groupes qui se sont produits bénévolement durant toutes ces années pour notre plus grand plaisir et notre satisfaction. Reynard Malcolm assura la diffusion de musique de fond les jours d’ouverture.

Merci aux nombreux bénévoles qui se sont relayés tout l’été pour accueillir plus de 1116 personnes qui se sont déplacés malgré le post Covid, pour découvrir cette magnifique église avec ses nouveaux vitraux et /ou pour y écouter les différents intervenants les mercredis de l’été toute la journée, mais aussi les  lundis et vendredis entre 14h30 & 17h, ainsi qu’à l’occasion des Journées du Patrimoine.  

Un engouement qui ne se dément pas  et qui a encouragé la Pastorale du Tourisme à donner un prolongement en 2022.

Retour sur la fête de la musique 2021 à la cathédrale de Béziers


Dans le cadre de la fête de la musique

La Pastorale du Tourisme et des loisirs  de Béziers a marqué l’évènement le  21 juin 2021 de 18h à 20h en la cathédrale St Nazaire et St Celse

 Musiques en Fête à la cathédrale

1ère partie Voyage musical et poétique « Chant et couleur » par Marie-Hélène Mas clavecin et Olivier Papillon violoniste, Laurent Antonelli récitant

 CIMA Giovanni Paolo, « Sonata da chiesa »SCHOP Johann, «Lachrimae Pavan », BALBASTRE Claude, « La d’Héricourt », SCHMELZER Johann Heinrich, « Chaconne en La M », HAENDEL Georg  Friedrich,  Extraits   « Sonate XII en Fa M »,  ECCLES   John, « Ground », COUPERIN François, « Prélude n° 3 », SCARLATTI Domenico,  « Sonate  K 102 »,  BACH  Carl Philip Emmanuel, Extrait « Sonate n°6 H 545 », Textes de : John Dowland « Flow my tears », Léopold   Dauphin    « L’âme  de  mon  violon »,    Michèle  Brodowicz « L’âme et le violon », Marc Vey « Ainsi », Anne Gualino « Sonate », Alain Hannecart « Le clavecin », Albert Mérat « Le clavecin », Jean Bonicel « 18ème »

                 

2ème partie. « Kiosque à musique par les musiciens et invités de la Lyre Biterroise »
Saxophones, percussions, trombone, et moment de trompettes et orgues
Pièces de Haendel, Debussy, Bach,…
Sous la direction de Victor Madrènes
Avec la participation de Jean Dekyndt, titulaire des orgues de St Nazaire

Avec la participation de
JEAN DEKYNDT
titulaire des orgues de St Nazaire et le concours de l’Association des Amis de l’Orgue de la Cathédrale Saint-Nazaire de Béziers

La Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs  de Béziers s’implique pour la fête de la Musique depuis 2013
et a continué de prendre toute sa place aux côtés des autres acteurs en 2021

Retour sur la semaine Jacquaire 2021 à Béziers

Semaine jacquaire à Béziers, sur la voie du Piémont- Pyrénéen du 17 au 25 juillet 2021

Saint Jacques, apôtre le plus présent dans les Évangiles puisqu’il est choisi avec Pierre et Jean pour assister à la Transfiguration de Jésus et pour l’assister dans sa nuit d’agonie au Mont des Oliviers, méritait, comme depuis 2000 ans d’être célébré et la voie du Piémont-Pyrénéen se devait être de la fête et aussi de marquer les 20 ans de Webcompostella, avec l’accueil Francophone à Santiago.

 

Rappelons que dès les premiers siècles de notre ère, les pèlerins allaient à Jérusalem ainsi qu’à Rome en passant par Béziers. Puis c’est au 11ème siècle, que le pèlerinage à Compostelle supplante véritablement celui de Rome, comme en témoignent plusieurs documents, pour se rendre à St Jacques de Compostelle.

 

Dans un récit du pèlerinage d’Hermann Künig von Vach, édité pour la première fois à Strasbourg en 1495, valide le tracé historique du chemin des Romieux vers Saint Jacques de Compostelle en passant par Gigean, Loupian, Saint-Thibéry, Béziers, Capestang, via Carcassonne … désormais il y a 13 haltes Saint Jacques dont : Gigean, Loupian, Saint Thibéry, Béziers, Capestang, Bize-Minervois, Beaufort, via Carcassonne.

Le diocèse de Montpellier a la particularité d’avoir le chemin de Compostelle qui passe par  la vallée de l’Hérault le GR653 en cheminant entre garrigues et forêts vers Saint Guilhem le désert par la voie d’Arles/Tolosana et par la plaine de l’Hérault, la voie du Piémont-Pyrénéen GR78 vers Saint Thibéry, Béziers et au-delà, rejoints par l’itinéraire de liaison de l’abbaye de Foncaude.

EXPOSITION SUR LE CHEMIN DE ST-JACQUES DE COMPOSTELLE Jean-Paul Amic a présenté l’exposition sur les itinéraires traditionnels des pèlerins à travers toute l’Europe. Robert Cervera, a permis de faire découvrir aux visiteurs les chemins près de chez nous, entre Loupian et Montpellier, en passant par Saint-Thibéry et Béziers. La troisième partie de l’exposition soulignait l’ancienneté de Béziers en tant que pèlerinage et en particulier, étape sur la route de Compostelle. Elles furent en place toute la semaine.

PROJECTION DU FILM SUR LA ROUTE DE COMPOSTELLE La projection du film Sur la ROUTE de COMPOSTELLE le vendredi à Monciné, avec l’amabilité du Directeur Najah Alami, fut précédée d’une présentation par Philippe Cabrol, de Chrétiens et Cultures. Ce film invitait à savoir comment conserver la motivation face aux nombreuses péripéties qui nous attendent sur le Camino ?  chemin initiatique et spirituel, celui de la vie, permettant à chacun de se révéler. Un débat a suivi la projection.

PORTE OUVERTE DU GȊTE BON CAMINO L’association des Romieux de Béziers créée en 2015, proposa une « porte ouverte » au gîte de Béziers, rue de la Tible, le samedi. Les visiteurs découvrirent le gîte, et bénéficiant des conseils et de expérience pour partir sur le chemin. Contact Le président André Bigot 06 23 61 22 58

REPAS DE L’ASSOCIATION DU QUARTIER SAINT JACQUES

Tous les ans le comité de quartier Saint Nazaire, Saint Celse et Saint Jacques, propose un repas festif à l’occasion de la Saint Jacques.

MARCHE SUR LE CHEMIN DE ST JACQUES DANS BÉZIERS Dimanche matin 25 juillet, fut proposée une marche sur le chemin de Compostelle, en empruntant la voie du Piémont Pyrénéen, GR78, dans sa traversée de Béziers. Monique Cerles donna des informations historiques tout au long du parcours. La marche s’est terminée au Pont Vieux par l’officialisation de la pose du dernier des 350 clous, implantés au sol par la ville, par Monsieur Robert Ménard, Maire de Béziers.

CONFÉRENCE : 3 des témoins, coauteurs du livre : À Compostelle Hommages au chemin de Saint-Jacques : Ouvrage collectif, rédigé sous la direction de Gaële de La Brosse, publié par les éditions Salvator, témoignèrent et échangèrent avec le public. Débat  coanimé par Agnès Rebut, membre de Webcompostella, et de Jean-Pierre Phaure, présentateur à la radio RCF Maguelone Hérault. Ji Dahai et Patrick Tudoret partagèrent ce qu’ils ont vécu sur le chemin de Compostelle, un chemin pas comme les autres.

TABLE-RONDE : Jean-Louis Arraou, Délégué diocésain à la pastorale du Chemin, Président de l’association présence sur le Chemin de Compostelle, affirma son désir de promouvoir la pérégrination chrétienne du Chemin et de soutenir l’offre de haltes-accueils. Le P. Thierry Febvre, prêtre accompagnateur, souhaita  que nous retrouvions la plénitude lorsque nous prenons le chemin pour mieux découvrir « la raison et le but de l’existence ».

La semaine jacquaire s’est terminée par une MESSE SOLENNELLE de la Saint Jacques, célébrée par le Père Thierry et la bénédiction de la statue de Saint Jacques

 

Remerciements à tous les soutiens, partenaires et aux 778 participants malgré le contexte sanitaire du moment.

La mairie de Béziers, le département pour leur soutien matériel et financier, tous les partenaires les 40 bénévoles et tous les intervenants

Pastorale d’évangélisation sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle à Béziers. Contact : Serge Malbec 06 98 85 00 97 serge.malbec@orange.fr