Les funérailles et la question du salut, du purgatoire et de l’enfer

Aujourd’hui, en France, de plus en plus de fidèles laïcs célèbrent des funérailles. Ils sont parfois appelés conducteurs de funérailles. Leur rôle est notamment de rencontrer la famille défunte, préparer la célébration, et célébrer les funérailles à l’église.

 

La célébration des funérailles à l’église est notamment encadrée par une liturgie de la Parole de Dieu, suivi d’un commentaire. Après le commentaire, s’en suit généralement, la prière universelle, la prière d’action de grâce, la prière du Notre Père, l’invitatoire pour le dernier adieu, le mot d’adieu, l’encensement, le rite de l’eau, l’oraison du dernier adieu.

 

Au cours de cette liturgie, est-ce qu’un conducteur de funérailles peut affirmer que le défunt est au Ciel ? Voyons ce que dit le Catéchisme de l’Église catholique à ce sujet : « Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours » (CEC, n° 1022).
Citons également trois autres paragraphes du Catéchisme de l’Église catholique sur le purgatoire, le ciel et l’enfer :

  • A propos du purgatoire : « Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. » (CEC, n° 1030).
  • A propos du Ciel (du paradis) : « Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiés, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient «tel qu’il est », face à face » (CEC, n° 1023).
  • A propos de l’enfer : « Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, « le feu éternel ». » (CEC, n° 1035).

Les funérailles à l’église ne sont certainement pas un lieu pour parler du purgatoire ou de l’enfer, ni le lieu pour affirmer avec certitude que le défunt va directement au ciel. Cependant, il est primordial de rappeler la foi chrétienne en la vie éternelle et l’espérance chrétienne, par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. De même, il est important que les prières pour le défunt soient ajustées. Nous pouvons prier le Seigneur pour le défunt en demandant à la fois de lui faire miséricorde et de l’accueillir.
Voici par exemple une prière pour un défunt :

« Seigneur, Dieu des vivants,

toi qui appelles à la vie les corps soumis à la mort,

accueille aujourd’hui l’âme de (ton serviteur/ta servante) N.

Pardonne-lui, dans ta miséricorde,

ce qu’il/elle a pu faire de mal ici-bas :

qu’il/elle connaisse près de toi la joie véritable

et ressuscite pour la vie éternelle,

quand le Christ Jésus viendra juger le monde » (oraison d’ouverture, DEC 189).

 

Il est également important de prier pour tous les vivants que le défunt laisse derrière lui. Enfin, rappelons également l’importance de prier pour les âmes du purgatoire et/ou de célébrer une messe pour un défunt.

 

L’équipe de rédaction du site hozana.org.

 

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LE CARÊME 2025

Le Saint-Siège


MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LE CARÊME 2025


Marchons ensemble dans l’espérance


Chers frères et sœurs,


avec le signe pénitentiel des cendres sur la tête, nous commençons le pèlerinage annuel du Saint
Carême dans la foi et dans l’espérance. L’Église, mère et maîtresse, nous invite à préparer nos
cœurs et à nous ouvrir à la grâce de Dieu pour que nous puissions célébrer dans la joie le
triomphe pascal du Christ-Seigneur, sur le péché et sur la mort. Saint Paul le proclame : « La mort
a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? » ( 1
Co 15, 54-55). En effet, Jésus-Christ, mort et ressuscité, est le centre de notre foi et le garant de
la grande promesse du Père qu’est la vie éternelle déjà réalisée en son Fils bien-aimé (cf. Jn 10,
28 ; 17, 3). [1]


Je voudrais proposer à l’occasion de ce Carême, enrichi par la grâce de l’année jubilaire,
quelques réflexions sur ce que signifie marcher ensemble dans l’espérance, et découvrir les
appels à la conversion que la miséricorde de Dieu adresse à tous, en tant qu’individus comme en
tant que communautés.


Tout d’abord, marcher. La devise du Jubilé, “pèlerins de l’espérance”, nous rappelle le long
voyage du peuple d’Israël vers la Terre promise, raconté dans le livre de l’Exode : une marche
difficile de l’esclavage à la liberté, voulue et guidée par le Seigneur qui aime son peuple et lui est
toujours fidèle. Et nous ne pouvons pas évoquer l’exode biblique sans penser à tant de frères et
sœurs qui, aujourd’hui, fuient des situations de misère et de violence, partant à la recherche d’une
vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs êtres chers. Un premier appel à la conversion
apparaît ici car, dans la vie, nous sommes tous des pèlerins. Chacun peut se demander :
comment est-ce que je me laisse interpeller par cette condition ? Suis-je vraiment en chemin ou
plutôt paralysé, statique, dans la peur et manquant d’espérance, ou bien encore installé dans ma
zone de confort ? Est-ce que je cherche des chemins de libération des situations de péché et de
manque de dignité ? Ce serait un bon exercice de Carême que de nous confronter à la réalité concrète
d’un migrant ou d’un pèlerin, et de nous laisser toucher de manière à découvrir ce que
Dieu nous demande pour être de meilleurs voyageurs vers la maison du Père. Ce serait un bon
“test” pour le marcheur.


En second lieu, faisons ce chemin ensemble. Marcher ensemble, être synodal, telle est la
vocation de l’Église. [2] Les chrétiens sont appelés à faire route ensemble, jamais comme des
voyageurs solitaires. L’Esprit Saint nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers Dieu et
vers nos frères et sœurs, et à ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. [3] Marcher ensemble
c’est être des tisseurs d’unité à partir de notre commune dignité d’enfants de Dieu (cf. Ga 3,26-28) ;
c’est avancer côte à côte, sans piétiner ni dominer l’autre, sans nourrir d’envies ni d’hypocrisies,
sans laisser quiconque à la traîne ou se sentir exclu. Allons dans la même direction, vers le même
but, en nous écoutant les uns les autres avec amour et patience.


En ce Carême, Dieu nous demande de vérifier si dans notre vie, dans nos familles, dans les lieux
où nous travaillons, dans les communautés paroissiales ou religieuses, nous sommes capables
de cheminer avec les autres, d’écouter, de dépasser la tentation de nous ancrer dans notre
autoréférentialité et de nous préoccuper seulement de nos propres besoins. Demandons-nous
devant le Seigneur si nous sommes capables de travailler ensemble, évêques, prêtres, personnes
consacrées et laïcs, au service du Royaume de Dieu ; si nous avons une attitude d’accueil, avec
des gestes concrets envers ceux qui nous approchent et ceux qui sont loin ; si nous faisons en
sorte que les personnes se sentent faire partie intégrante de la communauté ou si nous les
maintenons en marge. [4] Ceci est un deuxième appel : la conversion à la synodalité.


Troisièmement, faisons ce chemin ensemble dans l’espérance d’une promesse. Que l’ espérance
qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5), le message central du Jubilé [5], soit pour nous l’horizon du
chemin de Carême vers la victoire de Pâques. Comme nous l’a enseigné le Pape Benoît XVI dans
l’encyclique Spe salvi : « L’être humain a besoin de l’amour inconditionnel. Il a besoin de la
certitude qui lui fait dire : “Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni
l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous
séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ” ( Rm 8, 38-39) ». [6] Jésus, notre amour et
notre espérance, est ressuscité, [7] il vit et règne glorieusement. La mort a été transformée en
victoire, et c’est là que réside la foi et la grande espérance des chrétiens : la résurrection du
Christ !


Et voici le troisième appel à la conversion : celui de l’espérance, de la confiance en Dieu et en sa
grande promesse, la vie éternelle. Nous devons nous demander : ai-je la conviction que Dieu
pardonne mes péchés ? Ou bien est-ce que j’agis comme si je pouvais me sauver moi-même ?
Est-ce que j’aspire au salut et est-ce que j’invoque l’aide de Dieu pour l’obtenir ? Est-ce que je vis
concrètement l’espérance qui m’aide à lire les événements de l’histoire et qui me pousse à
m’engager pour la justice, la fraternité, le soin de la maison commune, en veillant à ce que
personne ne soit laissé pour compte ?

Sœurs et frères, grâce à l’amour de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes gardés dans l’espérance
qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5). L’espérance est “l’ancre de l’âme”, sûre et indéfectible. [8] C’est en
elle que l’Église prie pour que « tous les hommes soient sauvés » ( 1Tm 2,4) et qu’elle attend
d’être dans la gloire du ciel, unie au Christ, son époux. C’est ainsi que s’exprime sainte Thérèse
de Jésus : « Espère, ô mon âme, espère. Tu ignores le jour et l’heure. Veille soigneusement, tout
passe avec rapidité quoique ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps
très court » ( Exclamations de l’âme à son Dieu, 15, 3). [9]


Que la Vierge Marie, Mère de l’Espérance, intercède pour nous et nous accompagne sur le
chemin du Carême.


Rome, Saint-Jean-de-Latran, 6 février 2025, mémoire de Saint Paul Miki et ses compagnons,
martyrs.


FRANÇOIS


_____________________________________
[1] Cf. Lett. enc. Dilexit nos (24 ottobre 2024), n. 220
[2] Cf. Homélie de la messe de canonisation des Bienheureux Giovanni Battista Scalabrini e
Artemide Zatti, 9 octobre 2022.
[3] Cf. Idem.
[4] Cf. Ibid.
[5] Cf. Bulle Spes non confundit, n. 1.
[6] Lett. enc. Spe salvi (30 novembre 2007), n. 26.
[7] Cf. Séquence du dimanche de Pâques.
[8] Cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1820.
[9] Idem., n. 1821.
Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Le Jubilé 2025, le jubilé de l’Espérance

Le Jubilé s’est ouvert officiellement, la veille de Noël, le 24 décembre 2024, avec le rite d’Ouverture de la Porte sainte de la Basilique Papale Saint-Pierre par le pape François.

 

Ainsi, en 2025, de nombreux pèlerins, du monde entier, pourront franchir ses portes. Le jubilé 2025, s’inscrivant dans l’Histoire et dans la tradition de l’Église, est une fête pour tous les chrétiens. Chaque année jubilaire est consacrée à un thème bien particulier. En 2025, le pape nous invite à être des pèlerins de l’Espérance.

 

Un jubilé est donc une fête. Ce mot vient de l’hébreu yobel. Dans la religion juive, les croyants, au moment du  yobel, sont invités à consacrer leurs vies au Seigneur et à se mettre en prière. Un jubilé est donc un retour à Dieu.

 

Historiquement, c’est le pape Boniface VIII qui a instauré cette tradition du jubilé, en 1300. Il avait décidé que ce jubilé serait célébré tous les cent ans. Quelques années plus tard, en 1350, le pape Clément VI a décrété que cette fête aurait finalement lieu tous les cinquante ans. Enfin, en 1470, le pape Paul II a encore augmenté la fréquence des jubilés en décrétant leur organisation les vingt-cinq ans. Le dernier jubilé a donc eu lieu en 2000, organisé par le saint pape Jean-Paul II.

 

Voici ce qu’a dit la pape François, le 9 mai 2024, dans sa Bulle d’indiction à propos du jubilé 2025 :

 

Puisse le Jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La Parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. Laissons-nous guider par ce que l’apôtre Paul écrivait aux chrétiens de Rome. […] C’est en effet l’Esprit Saint qui, par sa présence permanente sur le chemin de l’Église, irradie la lumière de l’espérance sur les croyants : Il la maintient allumée comme une torche qui ne s’éteint jamais pour donner soutien et vigueur à notre vie. L’espérance chrétienne, en effet, ne trompe ni ne déçoit parce qu’elle est fondée sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu […] Puisse la force de l’espérance remplir notre présent, dans l’attente confiante du retour du Seigneur Jésus-Christ, à qui reviennent la louange et la gloire, maintenant et pour les siècles à venir…

 

On estime que Rome va accueillir entre 32 et 40 millions de pèlerins pour ce jubilé. Ils sont invités à vivre des temps forts (se confesser, aller à la Messe…) et à découvrir les plus belles églises de Rome.

 

La ville organise donc un parcours pour découvrir les Basiliques Papales et le pèlerinage des sept églises. Ce parcours a été inventé par saint Philippe Néri et emmène dans tout Rome.

 

Eléonore pour Hozana.org

La prière du jubilé 2025

 

“Père céleste,

la foi que tu nous as donnée

en ton fils Jésus-Christ, notre frère

et la flamme de la charité

répandue dans nos cœurs par l’Esprit Saint

réveillent en nous la bienheureuse espérance

de l’avènement de ton Royaume.

 

Que ta grâce nous transforme

en cultivateurs assidus des semences de l’Évangile

qui féconderont l’humanité et le monde,

dans l’attente confiante

des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,

lorsque les puissances du mal seront vaincues

ta gloire sera manifestée pour toujours.

 

Que la grâce du Jubilé

ravive en nous, Pèlerins de l’Espérance,

l’aspiration aux biens célestes

et répande sur le monde entier

la joie et la paix

de notre Rédempteur.

 

À toi, Dieu béni dans l’éternité

la louange et la gloire pour les siècles des siècles.

 

Amen”

Les prêtres, diacres et fidèles laïcs : ensemble pour la mission !

Les prêtres, diacres et fidèles laïcs : ensemble pour la mission !

Collaborateurs des évêques, les prêtres agissent dans les sacrements au nom du Christ : ils agissent « in persona Christi Capitis » (n° 1548 du Catéchisme de l’Église catholique ).

En France, les vocations au ministère sacerdotal sont une vraie préoccupation : 88 ordinations seulement en 2023, contre 112 et 130 en 2022 et 2021. Alors que dans les dernières années, environ 800 prêtres meurent chaque année dans le pays.

Parmi les prêtres en France, il y a ceux qui sont envoyés par d’autres pays, principalement d’Afrique. Les prêtres venus d’ailleurs sont appelés « Prêtres Fidei donum.» Ils sont généralement envoyés par leur diocèse d’origine pour une mission de 3 ans, qui peut être renouvelable. Il y a des dizaines d’années en France, il y avait quasiment un prêtre pour chaque village, aujourd’hui, cela n’est évidemment plus possible.

Le sacerdoce des prêtres est au service du sacerdoce commun des fidèles, en étant « relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens. » (CEC 1547). Autrement-dit, les prêtres ne sont jamais prêtres pour eux-mêmes, mais pour les autres.

Afin d’être le mieux à même d’exercer leur ministère pour lequel ils ont été appelés, les prêtres ont besoin de tous les baptisés. On parle d’ailleurs de coresponsabilité dans la mission entre laïcs et pasteurs. En effet, la mission d’évangélisation n’est pas réservée aux prêtres. Le Catéchisme de l’Église catholique au numéro 905 rappelle : « Leur mission prophétique, les laïcs l’accomplissent aussi par l’évangélisation, « c’est-à-dire l’annonce du Christ faite par le témoignage de la vie et par la parole » De plus, le Pape François dans La Joie de l’Évangile rappelle que chaque baptisé est disciple-missionnaire et lance un appel « pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation » (n°120).

Pour être le mieux à même de servir les fidèles, les prêtres ont non seulement besoin d’eux pour exercer la coresponsabilité dans la mission, mais ils ont aussi besoin de leur amitié, de leurs encouragements, d’être aimés, tels qu’ils sont avec leurs qualités et leurs défauts, et ce, sans être idolâtrés ou être mis sur un piédestal.

Image par Javier Ocampo Zuluaga de Pixabay

Tristan pour Hozana

 

Congrès MISSION

Chères paroisses, communautés et aumôneries,

Les 28 et 29 septembre prochains, un Congrès MISSION sera organisé à Montpellier,
en la cathédrale Saint-Pierre et à l’église Sainte-Thérèse.

Deux jours pleins avec des tables rondes, des ateliers, des veillées, des temps de prière et de louange.

Vous trouverez sur ce lien toutes les informations et les éléments pour vous inscrire. 

Réservez ces dates !

Et transmettez cette information auprès de vos paroissiens, dans vos feuilles paroissiales, auprès de vos jeunes étudiants, de vos frères et sur votre site !

 

 

Faisons de cet événement un moment fraternel de partage et de prière.

Voici ce que nous vivrons pendant ces 2 jours :

– Un banquet missionnaire permettra aux paroissiens d’accueillir des personnes en précarité ou éloignées de nos communautés.

– Un village des initiatives présentera les projets et les associations actives sur tout le diocèse.

– Le samedi soir, la veillée de louange avec Grégory Turpin (Ste-Thérèse) et celle d’adoration et de réconciliation (Cathédrale) réuniront largement toutes les générations.

Mgr Norbert Turini, archevêque de Montpellier, participera au Congrès le samedi en fin de journée. Et Mgr Benoît Gschwind, évêque de Pamiers, nous rejoindra le dimanche matin.

Parmi les intervenants, nous aurons la joie de pouvoir accueillir :

– Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique,

– Marie-Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de la revue Terre Sainte Magazine,

– Raphaël Cornu-Thénard, fondateur du Congrès Mission,

– P. Jean-Jacques Pérennès, op, ancien directeur de l’école biblique (Jérusalem)

– Alex et Maud Lauriot Prévost, fondateur de la communion Priscille et Aquila

– Karine Forêt, vice-présidente des EDC,

– et tant d’autres… !

  

L’occasion est unique et rassemblera des chrétiens de plusieurs confessions et des membres de nos communautés qui seront tous les bienvenus.

Nous vous souhaitons un bel été en attendant de vivre ensemble ce Congrès Mission,

L’équipe Communication, 

Capucine et Charlotte

Pour nous répondre directement, veuillez mettre en objet “COMMUNICATION”

Avec sainte Catherine de Sienne, mettons le feu dans notre vie !

Le 29 avril, l’Église fête sainte Catherine de Sienne.

Parmi les nombreux écrits qu’elle a laissés, il est une citation d’elle qui peut tous nous interpeller :

“Si vous devenez ce que vous êtes, vous mettrez le feu au monde entier”.

Catherine Benincasa, née à Sienne en 1347, est devenue ce qu’elle était : une sainte et l’épouse mystique du Christ … En effet, cette femme laïque, entrée dans le Tiers Ordre dominicain à l’âge de 16 ans, a eu toute sa vie des visions et des grâces mystiques. Dans une de ces extases, elle reçoit un anneau du Christ qui lui dit : « Moi, ton créateur et sauveur, je t’épouse dans la foi, que tu conserveras toujours pure jusqu’à ce que tu célèbres avec moi tes noces éternelles »

Et durant sa vie, elle a mis le feu :

dans l’Église – elle a été déclarée docteur de l’Eglise en 1970 par Paul VI – notamment grâce à sa forte influence sur l’histoire de la papauté et sur la réforme de l’Eglise
– et en Europe – elle a été nommée co-patronne de l’Europe en 1999 par saint Jean Paul II – en œuvrant pour la paix à une époque agitée par des conflits.

Et peut-être va-t-elle aussi le mettre dans nos vies ?

Car sainte Catherine encourage à développer une vie intérieure, en vue de mieux se connaître, pour mieux connaître Dieu et ainsi pouvoir véritablement agir avec amour dans le monde. « Contemplant en elle-même l’effet de l’amour infini et voyant l’image qu’est la créature, elle trouve Dieu en son image. Cet amour que Dieu lui porte, elle le voit s’étendre à toute créature, et cela la force aussitôt à aimer le prochain comme soi-même, puisque Dieu l’aime souverainement. » (sainte Catherine)

Comme sainte Catherine nous y invite, prenons le temps de l’intériorité, d’aller à la rencontre de nous-même et de Dieu qui y demeure et nous y attend. Par sa lumière, découvrons qui nous sommes et comment nous pouvons alors rayonner autour de nous en faisant sa volonté !

crédit photo : cathopic

« Toi, éternelle Trinité, Tu es comme un océan profond : plus j’y cherche et plus je Te trouve ; plus je trouve et plus je Te cherche.
Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans Ton abîme, Tu rassasies l’âme de telle sorte qu’elle demeure indigente et affamée, parce qu’elle continue à souhaiter et à désirer Te voir dans ta Lumière (Ps 35,10), ô Lumière, éternelle Trinité …
J’ai goûté et j’ai vu avec la lumière de mon intelligence et dans ta Lumière, éternelle Trinité, à la fois l’immensité de Ton abîme et la beauté de Ta créature. Alors, j’ai vu qu’en me revêtant de Toi, je deviendrais Ton image (Gn 1,27), parce que Tu me donnes, Père éternel, quelque chose de ta Puissance et de ta Sagesse.
Cette Sagesse est l’attribut de ton Fils unique. Quant au Saint Esprit, qui procède de Toi, Père, et de ton Fils, Il m’a donné la volonté qui me rend capable d’aimer. Car Toi, éternelle Trinité, Tu es le Créateur, et moi la créature ; aussi ai-je connu, éclairée par Toi, dans la nouvelle création que Tu as faite de moi par le sang de ton Fils unique, que Tu as été saisie d’amour pour la beauté de ta créature.
Amen. »

Alice Ollivier pour Hozana.org

En 2023, 800ème anniversaire de la crèche de Noël

Le 25 décembre 2023, nous fêterons le 800ème anniversaire de la crèche initiée par saint François d’Assise, en 1223, à Greccio. Elle est à la fois un objet cultuel, témoin de la foi chrétienne qui traverse les âges, et un objet culturel permettant à tous les peuples du monde d’y exprimer leurs traditions et leur art. C’est pourquoi ce 800ème anniversaire va particulièrement être fêté à plusieurs endroits dans le monde et notamment en Italie, pays ayant accueilli la toute première crèche de Noël. De nombreuses crèches seront installées dans les églises mais aussi devant.  Cette tradition est pleine de sens pour les chrétiens.

Préparer la crèche c’est préparer son cœur, pendant la période de l’Avent, à la nativité du Christ Sauveur. Qu’elle soit pour nous, cette année d’autant plus, une belle occasion de prière !

« Seigneur, fais-moi répondre à l’appel de la crèche, cet appel à me faire petit et tout simple, à accepter la nuit, à chercher le silence où apparaît l’étoile qui mène jusqu’à toi.

Seigneur, fais-moi répondre à l’appel de la crèche, à te contempler, toi, l’Enfant-Dieu sur la paille ; faire taire un instant le tumulte du monde et goûter ta présence.

Seigneur, fais que ma vie entière devienne crèche, crèche pour accueillir le monde tout entier, du plus grand des rois mages au plus humble berger.

Que ma vie soit ce lieu qui sans cesse t’accueille et sans cesse te chante.

Viens l’ouvrir assez grand pour que tu puisses y naître et y renaître chaque jour.

Seigneur, fais-moi répondre à l’appel de la crèche. »

Prière de la paroisse de Notre-Dame du Rosaire

 

Fêtons cet anniversaire avec saint François d’Assise
et préparons notre cœur à la venue de l’enfant Jésus en priant en communauté grâce à Hozana !

 

Éléonore Fleury pour Hozana.org

Lâcher prise par la prière

 

 

 

Lâcher prise, combattre l’inquiétude et les angoisses, c’est le désir de beaucoup d’entre nous … Il existe de nombreux exercices de relaxation et de développement personnel pour nous aider à trouver calme et apaisement. Mais savez-vous que la prière est aussi un très bon moyen de lâcher prise et d’atteindre la paix du cœur et de l’esprit ?

 

 

 

 

Voici quelques idées de prières pour tendre vers ce repos intérieur, tels que le recherchaient déjà les Pères du désert aux premiers temps du christianisme :

  • La prière de Jésus est une prière courte et simple que l’on peut répéter en la calant sur notre respiration. Notre souffle prend de l’ampleur et les mots viennent nous habiter pleinement. C’est tout notre être qui entre dans la prière : corps, cœur et esprit. Cette prière peut être pratiquée partout, facilement et nous permet de nous ré-ancrer en Jésus.
  • La manducation de versets bibliques est une façon de se laisser imprégner et pénétrer par la Parole de Dieu. Il s’agit de savourer chaque mot, leur rythme, leur son, les images et les sensations qu’ils font naître en nous. En choisissant des versets bibliques qui parlent d’abandon, de la confiance en Dieu, du repos qu’il nous offre, nous donnons corps à cette parole vivante.
  • La contemplation nous permet également d’être davantage dans l’être que dans le faire, de stopper nos agitations pour nous tourner pleinement vers Dieu, ce qu’il nous offre à voir, à vivre. Nous offrir – et offrir au Seigneur – régulièrement quelques minutes dans sa journée pour ne rien faire d’autre qu’observer sa beauté, sa bonté, sa grandeur est profondément ressourçant.
  • L’action de grâce est aussi un très bon exercice pour apaiser nos cœurs angoissés. En prenant l’habitude de remercier Dieu et en cultivant la gratitude, nous arrêtons de nous focaliser sur ce qui nous manque et voyons combien nous sommes déjà comblés.

Le Seigneur a des projets de paix, de bonheur et de joie pour nous. Laissons-nous guider par lui pour y accéder !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Qu’est-ce que l’onction des malades ?

L’onction des malades est à différencier de l’extrême onction donnée aux personnes qui se préparent à mourir. L’onction des malades -réalisée avec de l’huile consacrée par l’évêque – existe depuis très longtemps mais, c’est à l’époque de Charlemagne que l’onction faite aux personnes malades est devenue l’onction des mourants. Elle s’accompagna alors d’une confession et devint alors plus tournée vers une guérison spirituelle que corporelle.

 

Depuis Vatican II, l’onction des malades est de nouveau un sacrement proposé aux personnes malades ou affaiblies par la vieillesse (et non uniquement mourantes), pour vivre la grâce du réconfort et du courage dans ce qu’elles traversent. Il peut s’agir tant de malades souffrant dans leur corps que psychiquement, ou même de personnes se préparant à une grave opération chirurgicale.

 

 Le sacrement de l’onction des malades peut être célébré à l’hôpital, chez la personne malade si elle ne peut se déplacer mais il est aussi vécu de façon communautaire et proposé lors de messes dominicales. A travers les mains du prêtre, c’est Jésus qui vient toucher les malades avec douceur, compassion et tendresse. Se préparer à ce sacrement et le recevoir permet aussi de retrouver un sentiment d’apaisement envers son corps malade ou affaibli, et de renouveler son espérance envers Dieu pour qui chaque vie a une valeur infinie.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Mois du Rosaire : prier facilement le chapelet

Le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Cette prière qui se récite avec un chapelet est une prière magnifique, recommandée par de nombreux saints et papes, comme le pape Pie IX qui nous dit que « C’est le Rosaire qui sauvera le monde. »

Si le principe en est très simple (réciter des Je vous Salue Marie et des Notre Père au rythme des grains du chapelet), cette prière – par sa longueur notamment – peut parfois faire peur ou sembler rébarbative. Saint Louis-Marie Grignion de Monfort et Pauline Jaricot nous donnent 3 bons conseils pour se lancer :

Image Rosario

  • Donner du sens en portant une intention de prière. Il ne s’agit pas de réciter pour réciter. Il s’agit de confier une intention à la Vierge Marie afin qu’elle prie le Seigneur avec nous. Pensons bien, avant chaque dizaine, à énoncer une intention particulière pour nous, nos proches ou pour le monde ou demander les grâces associées à chaque mystère du Rosaire.

  • Prendre son temps, mettre des silences dans notre récitation, pour bien vivre ce temps de prière. Saint Louis-Marie nous le dit, si nous avons peu de temps, “une dizaine, dite ainsi posément, vous sera plus méritoire que des milliers de Rosaires récités à la hâte, sans réfléchir ni s’arrêter.”

  • Partager. C’est la grande et belle intuition de Pauline Jaricot qui créa les groupes de Rosaire Vivant. Chaque priant s’engage à réciter une partie du chapelet et c’est l’ensemble du groupe qui offre ainsi chaque jour un Rosaire à la Vierge Marie.

Des groupes de prière du chapelet existent dans les paroisses mais maintenant des outils permettent également d’accompagner chacun dans cette pratique, quelle que soit son expérience du chapelet. C’est le cas de Rosario, application gratuite, développée sur le principe du chapelet vivant pour une pratique du rosaire simple et fraternelle. Cette application permet de créer un groupe de 5 personnes dont chacun reçoit chaque jour un mystère du rosaire. Avec un rappel quotidien, chacun offre ainsi 5 minutes de sa journée pour le méditer en récitant une dizaine. À la fin de la journée, le groupe aura, ensemble, prié un chapelet entier se portant mutuellement dans la prière.

Alice Ollivier pour Hozana.org