4 idées pour prier cet été

4 idées pour prier cet été

 

L’été, que nous soyons en vacances ou non, que nous partions ou pas, les habitudes changent. Les jours sont plus longs, les sorties sont plus nombreuses, les activités différentes … Bref la routine est chamboulée et cela fait beaucoup de bien ! Mais pour la prière, comment faire ?

Il semble parfois difficile de garder nos habitudes de prière dans nos plannings estivaux, voilà quelques conseils pour renouveler nos temps avec Dieu cet été.


Image par Jill Wellington de Pixabay

  • Surfer sur l’envie de nouveauté. L’été nous donne des envies de changements, de découvertes, de liberté ? Et bien cela peut aussi se faire dans nos habitudes de prières. Donnons-nous quelques semaines pour explorer un territoire inconnu de la prière : chapelet, lectio divina, méditation chrétienne
  • Se créer un petit réflexe louange. Cet été, de quoi est-ce que je peux m’émerveiller chaque jour ? Du chant des oiseaux ? De la vue de la mer pendant mes vacances ? De déjeuners en famille ? Choisissons un de ces bonheurs de l’été et associons-le à un mot de louange. Cela peut être un verset de psaume : “Que tout être vivant chante louange au Seigneur ! Alléluia !” (Psaume 150,6), “Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand !” (psaume 103, 1) ou un chant de louange. Nous penserons ainsi à louer Dieu au moins une fois par jour.
  • Plonger dans une saga palpitante. L’été, on a le temps de lire et l’envie de s’évader. Avec la Bible, nous avons accès, en un ouvrage, à plus de 70 livres. Les aventures d’Esther ou les mésaventures de Job ? Les tribulations d’un peuple en exode ? Les lumières de Salomon ? Les visions surnaturelles de l’Apocalypse ? Il y a forcément notre livre de l’été dans la bibliothèque de Dieu.
  • Prendre le temps de savourer pleinement. L’été, c’est la saison des fruits, des saveurs fraîches, sucrées et délicates en bouche. Choisissons un verset biblique, notre verset de l’été. Soigneusement. Puis manduquons-le à longueur de journée, tout l’été, pour laisser s’échapper toutes ses saveurs, lui donner le temps de s’ouvrir et de nous faire découvrir toute sa richesse. Nous garderons ainsi ancré dans notre cœur, un parfum d’été pour toute l’année.

 

Alice Ollivier pour Hozana.org

14 juillet, une occasion de prier pour la France !

 

 

Les fêtes nationales sont l’occasion pour les chrétiens de prier pour leur pays. Les Français, le 14 juillet, peuvent donc porter dans leurs prières la France pour la confier à Dieu et lui demander d’aider et de guider ses dirigeants – mais aussi chacun de ses citoyens – dans les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.
Nous pouvons aussi demander à l’Esprit-Saint de souffler sur elle pour réveiller les promesses de son baptême et de sa vocation de fille aînée de l’Église.


Image par karosieben de Pixabay

Nous pouvons confier notre pays à l’intercession de ses saints patrons :

  • la sainte Vierge qui est la sainte patronne principale de la France depuis la proclamation de Pie XI en 1922. La France lui était déjà consacrée depuis le roi Louis XIII en 1638. Demandons-lui grâces et protection pour la France.

  • sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse de Lisieux, ses deux patronnes secondaires, l’une proclamée comme telle par Pie XI et l’autre par Pie XII. Demandons à ces deux jeunes saintes de remplir le cœur des français de leur esprit d’audace et de charité.

  • l’archange saint Michel, protecteur de la France depuis Clovis. Qu’il nous aide et nous guide dans les combats sociaux, sociétaux, écologiques, économiques de notre temps.

Nous pouvons également prier pour la France avec la prière que Jésus a confiée à Marcel Van lors d’une apparition en 1945. Avec lui, nous pouvons dire : “Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute ta tendresse.”

Alice Ollivier pour Hozana.org

 

Cet été, goûtez un vrai repos !

Avec l’été, pour beaucoup d’entre nous, arrive le temps de prendre quelques vacances, Mais après le rythme de l’année, des mois de travail, il n’est pas toujours facile d’accueillir ce temps de repos. Nous pouvons avoir du mal à “décrocher” de nos soucis et attitudes de l’année. Et entre retrouvailles familiales, planning des activités et valises à boucler, il n’est pas toujours simple de vivre une véritable détente.

Cette année, ne passons pas à côté d’une véritable pause, d’un vrai moment de repos. Et si pour cela, la meilleure façon était d’inviter Jésus à partir avec nous ? Car ne nous a-t-il pas dit, dans l’évangile de Matthieu  “Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.”(Matthieu 11,28) ?

Commencer sa journée chaque matin par un petit temps de louange ou d’action de grâce est une façon simple et efficace de s’ouvrir à la joie des vacances.

Acceptons ce temps de vacances comme un don de Dieu et vivons pleinement ce moment, sans penser à ce que nous laissons ou à ce que nous retrouverons car comme le dit l’Ecclésiaste :
Image par Penny de Pixabay

“Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel”, “Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.”


Nous pouvons, pour cela, confier à Dieu avant de partir ces dossiers non terminés, ces projets que nous allons mettre sur pause. N’hésitons pas à les lister et à déposer cette liste sous une croix ou une icône dans notre maison ou à les remettre, en toute confiance, à saint Joseph.

Faisons-lui confiance, assouplissons un peu notre planning de vacances, mettons de côté le GPS, l’agenda et même le téléphone et abandonnons-nous à ses projets pour nous car “Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre.” (Psaume 22, 2-3). Accueillons l’inattendu de Dieu ; le chemin n’en sera que plus beau !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Pourquoi prier saint Antoine de Padoue ?

Pourquoi prier saint Antoine de Padoue ?

 

Le mardi 13 juin, l’Eglise fête saint Antoine de Padoue. Ce saint portuguais fait l’objet d’une très forte dévotion chez les catholiques. Grand théologien, il est un des docteurs de l’Eglise. Si sa spiritualité franciscaine inspire de nombreux chrétiens, c’est aussi pour ses miracles et ses grâces du quotidien qu’il est tant prié.

Saint Antoine, le thaumaturge : Durant sa vie, saint Antoine permit de nombreuses guérisons et miracles. Ceux-ci continuèrent après sa mort, tant et si bien qu’il fut canonisé seulement 11 mois après sa mort. Nous aussi, nous pouvons confier nos prières et nos demandes, même désespérées, à ce grand saint, appelé aussi “le saint aux miracles”.

Saint Antoine, qui retrouve ce qui est perdu : Ayant retrouvé des manuscrits disparus dans une grotte, frère Antoine est devenu le saint à qui nous confions ce que nous avons égaré : un objet, une personne, notre espérance … Avec confiance, nous pouvons lui demander de nous aider à retrouver ce qui nous manque tant.

Saint Antoine, patron des amoureux : Que l’on cherche l’âme sœur, que l’on souhaite raviver un amour perdu, que l’on veuille fortifier notre couple, saint Antoine accueille les peines et les espérances du cœur.

 

Visuel par Carlos Daniel de Cathopic

En ce mois de juin, à travers une treizaine (le 13 étant le chiffre de saint Antoine, nous pouvons le prier 13 jours durant, plutôt que les neuf jours associés à une neuvaine traditionnelle) ou les litanies de saint Antoine, n’hésitons pas à prier ce grand saint, si proche de nous.

Alice Ollivier pour Hozana.org

 

 

4 façons de prier pour nos parents

Cette année nous fêterons nos mères le dimanche 4 juin et nos pères le 18 juin. Fleurs, colliers de pâtes, porte-clés colorés, les petites attentions ne manquent pas quand nous sommes enfants. Mais en grandissant, prenons-nous toujours autant de soin à célébrer nos parents ?

Ce mois de juin peut être l’occasion de confier ceux qui nous ont élevé, donné la vie, à notre Père du Ciel. Prier pour nos parents, c’est aussi permettre à Dieu de venir guérir certaines blessures, éclairer certaines zones d’ombres, apaiser certains tourments. Quelle que soit la relation que nous avons avec eux, qu’ils soient toujours à nos côtés ou bien déjà partis, prier pour nos parents c’est demander une bénédiction pour eux, comme pour nous.

Image par chin1031 de Pixabay
  • Demander à Dieu la grâce du pardon, d’une réconciliation, d’un apaisement. Nous pouvons confier nos relations filiales blessées, abîmées, compliquées à la Vierge Marie, à travers la neuvaine à Marie qui défait les nœuds et, avec elle, demander au Seigneur de nous aider à pardonner les manquements, et à accueillir consolation et paix intérieure.
  • Rendre grâce à Dieu pour nos parents, pour la vie qu’ils nous ont donnée, pour leur amour, pour ce qu’ils sont ou ont été, pour ce qu’ils nous ont permis de devenir. A travers nos prières, confions nos pères à saint Joseph et nos mères à la Vierge Marie.
  • Confier à Dieu leurs difficultés, leurs combats, leurs peurs. Ils ont veillé sur nous et nous sommes invités à notre tour à veiller sur eux. A travers la maladie, la solitude, la vieillesse, ils nous montrent leur vulnérabilité et leur fragilité. Avec douceur et confiance, présentons-les à Dieu pour qu’il soit leur force et leur réconfort en nous appuyant sur la Parole de Dieu.
  • Avec Dieu et en Dieu, découvrir que la relation à nos parents peut continuer à grandir, vivre et nous porter, bien au-delà de la séparation de la mort. Par la prière, le lien à nos parents est éternel.

Alice Ollivier pour Hozana.org

La spiritualité des petites choses

On peut être spirituel et ancré dans la vie !
Jésus nous le montre bien, lui qui nous enseigne les mystères du Royaume à travers des exemples de la vie de tous les jours.
“Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.” (Matthieu 11,25)

Dans les évangiles, notamment celui de Matthieu, nous trouvons un grand nombre de paraboles que Jésus transmet à ses disciples. Elles viennent les interpeller à travers des exemples de la vie quotidienne ou de l’observation de la nature.
Et, en effet, chaque moment de notre journée, chacune de nos tâches quotidiennes peuvent être l’occasion de méditer les mystères de la foi et une façon de nous rapprocher du Ciel.

Image par Silvia de Pixabay

Par exemple :

  • Quand nous avons perdu un objet qui nous est cher, nous mettons toute notre énergie et passons beaucoup de temps à le rechercher. Grâce à la parabole de la drachme perdue, faisons-le maintenant en imaginant combien plus encore Dieu met tout son cœur à nous rechercher quand nous nous égarons. Que chacune de nos recherches nous fasse ressentir comme est grand l’amour que Dieu nous porte !
  • Lorsque nous cuisinons, nous observons comment une somme d’ingrédients disparates finissent (avec le travail de nos mains, mais aussi avec des choses qui nous dépassent : la force de la cuisson, l’alchimie des aliments …) à faire un plat, qui sera source de partage et de plaisir. Pendant que le gâteau lève dans le four, profitons-en pour méditer sur la croissance silencieuse mais certaine du Royaume de Dieu au cœur de nos vies avec la parabole du levain
  • Ranger, dépoussiérer, faire du tri dans la maison, désherber le jardin … sont des tâches nécessaires et que l’on sait bien devoir faire régulièrement. La parabole du semeur nous montre que notre cœur a tout aussi besoin de ce soin régulier pour accueillir la parole de Dieu. Et si à chaque coup de balai, ronce déracinée, nous demandions à l’Esprit Saint de venir prendre soin de notre intériorité ?

Alice Ollivier pour Hozana.org

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accueillir le renouveau

Le dimanche 9 avril, nous célébrons la fête de Pâques, fête de la joie et de la Vie. La résurrection du Christ nous invite à un renouveau, à une vie nouvelle et éternelle. Cet appel à laisser éclater cette vie jusqu’ici en dormance, nous pouvons le ressentir à travers chaque nouvelle fleur, chaque bourgeon que le printemps nous dévoile.

En ce mois d’avril, laissons germer en nous ces versets bibliques qui nous parle de renouveau :

  • En accueillant l’Esprit de Dieu qui nous change intérieurement
    “Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair.” (Ezechiel 36, 26)
  • En nous ouvrant à la vie nouvelle
    “Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies.
    Sur la terre apparaissent les fleurs, le temps des chansons est venu et la voix de la tourterelle s’entend sur notre terre.
    Le figuier a formé ses premiers fruits, la vigne fleurie exhale sa bonne odeur. Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens…”
    (Cantique des cantiques 2, 11-13)
  • En laissant derrière nous ce qui n’est plus
    “Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.” (2 Corinthiens 5, 17)
  • En participant, de tout notre être, à la gloire de Dieu !
    “Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours, enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu, mets sur ta tête le diadème de la gloire de l’Éternel. Dieu va déployer ta splendeur partout sous le ciel.” (Baruch 5, 1-3)

Photo : #ArqTl sur Cathopic

Alice Ollivier pour Hozana.org

Se confier à saint Joseph !

Se confier à saint Joseph !

 

Le 19 mars, les catholiques fêtent saint Joseph, le père nourricier de Jésus. C’est d’ailleurs tout le mois de mars qui est consacré au saint patron de l’Église universelle. 

Le mois de mars est donc l’occasion de rentrer dans l’intimité de celui qui est avant tout un modèle de sainteté. L’observer nous permet de prendre exemple sur son humilité, son intériorité, son écoute de Dieu (il est plusieurs fois averti par songes de la conduite à mener), sa capacité à se mettre en action (lors de la fuite en Égypte par exemple), sa force tranquille. Il est un modèle proche de nous ; en effet, le plus grand saint de l’Église – avec la Vierge Marie – n’est pas un martyr, n’est pas un thaumaturge, n’est pas un évêque. C’est un charpentier silencieux, époux et père doux, qui a accueilli Dieu au cœur même de sa vie.

Le mois de mars est également l’occasion de prier saint Joseph, intercesseur puissant. Joseph a pris soin de Marie et de Jésus dans leurs besoins quotidiens. A lui, sont confiés les soucis et préoccupations matérielles : de logement, de travail, de santé, notamment à travers la prière du Je vous salue Joseph.

Protecteur de la sainte famille, il est également le saint patron de la famille

En ce mois de mars, confiez votre famille à saint Joseph et découvrez la recette d’une famille heureuse et rayonnante en vous inscrivant dès à présent à cette neuvaine en ligne sur Hozana qui se déroulera du 11 au 19 mars !

Alice Ollivier pour Hozana.org

6 vertus à faire fleurir pour Pâques !

6 vertus à faire fleurir pour Pâques !

Nous sommes entrés dans le temps du Carême depuis le mercredi 22 février, mercredi des Cendres. Le Carême est un temps de conversion et une occasion, pour les chrétiens, de cultiver leur jardin intérieur pour y faire fleurir des vertus. 

A travers nos relations aux autres durant cette période, à travers un effort de Carême offert à Dieu, et dans nos temps de prière, nous pouvons, cette année, nous concentrer sur une vertu particulière. Choisissons-en une qui nous fait plus particulièrement défaut et, avec l’aide de l’Esprit de Dieu, laissons-la se développer en nous. 

 

Cela peut être : 

  • l’humilité“Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.” (Philippiens 2, 3) 
  • la gratitude : “Rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.” (1 Thessaloniciens 5, 18) 
  • le courage : “Ne t’ai-je pas commandé : “Sois fort et courageux !” ? Ne crains pas, ne t’effraie pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras.” (Josué 1, 7) 
  • la patience : “Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière, et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu.” (Job 19, 25-26) 
  • l’obéissance : “Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.” (Matthieu 7, 21) 
  • l’espérance : “Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. * « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »” (Psaumes 26, 13-14) 

Bon Carême à tous !

Alice Ollivier pour Hozana.org

 

Un cadeau pour la saint Valentin

Pour la saint Valentin, il est coutume de faire un cadeau à son mari, sa femme, son amoureux ou son amoureuse. Et si cette année, nous prenions le temps d’offrir un cadeau personnalisé et précieux : une neuvaine de prière pour celui ou celle que l’on aime ? Pendant 9 jours, chaque matin ou chaque soir, nous pouvons confier celui / celle que l’on aime à Dieu.

“Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums, une exquise senteur !” (Cantique des cantiques 4,10)

 

Visuel par Érica Viana

Voici quelques exemples de grâces que nous pouvons demander au Seigneur pour notre couple :

  • Développer une meilleure écoute dans le couple. Quand on se connaît bien, depuis longtemps, on peut avoir l’impression de tout savoir de l’autre, de se comprendre sans se parler. Et pourtant l’autre reste l’Autre ; un vaste continent à découvrir, à redécouvrir, à explorer. Savoir garder son cœur ouvert aux complexités, aux ambivalences de son conjoint, c’est aussi accepter de se laisser toucher, de se laisser séduire à nouveau.
  • Voir son valentin / sa valentine avec les yeux de Dieu. Retrouver nos yeux d’amoureux du premier jour, ceux qui ne veulent voir que la beauté de l’autre. C’est avec ce regard plein d’amour que Dieu nous voit.
  • Confier le cheminement et l’épanouissement de son conjoint à Dieu. En couple, nous avons nos propres projets à deux, qui nous font avancer et partager de belles choses. Mais Dieu a aussi un projet d’amour, unique pour chacun de nous. Nous pouvons demander au Seigneur de nous aider à respecter, à ne pas craindre et à encourager ce qui permet à l’autre de devenir pleinement ce qu’il est appelé à être.
  • Comprendre en quoi il est / elle est un véritable don pour moi, aujourd’hui dans ma vie. Voir l’autre comme un don de Dieu signifie que l’on sait qu’il ou elle fait partie du plan de Dieu pour nous. L’Esprit-Saint peut nous aider à discerner comment – à travers tel ou tel comportement, telle parole ou tel silence – Dieu nous interpelle aujourd’hui. Qu’est ce qu’il nous invite à changer, à affirmer, à partager, à développer chez nous grâce à notre mari ou notre femme ?

“Que ta fontaine soit bénie, qu’elle soit ta joie, la femme de ta jeunesse, biche de tes amours, gracieuse gazelle ! Laisse-toi toujours enivrer de ses charmes, reste éperdu d’amour pour elle !” (Proverbes 5 ; 18-19)

Alice Ollivier pour Hozana.org