Nous sommes ensemble, dans la main de Dieu

Dans l’automne déjà bien installé, le climat de nos âmes a parfois tendance à s’accorder aux têtes que tirent les platanes, mornes et défraichies… et la Solennité de la Toussaint passe presque inaperçue… ça c’est vraiment triste !

 

Je voudrais vous inviter à goûter la joie d’être là où vous êtes, aujourd’hui, ici et maintenant. Bien sûr il y a beaucoup de contrariétés et d’imperfections, en vous, en dehors de vous, partout autour de vous…

 

Mais vous êtes et nous sommes ensemble dans la main de Dieu.

 

Nous avons la chance d’avoir la foi et donc de savoir identifier cette réalité de foi révélée : nous sommes dans la main de Dieu, notre vie est dans la main de Dieu, notre désir d’être des gens biens est dans la main de Dieu, notre désir de perfection, pour nous et pour les autres, nos efforts pour être saints et pour servir sont dans la main de Dieu. Ceux que nous aimons sont dans la main de Dieu. Ceux que nous n’aimons pas assez, ou franchement pas du tout, sont aussi dans la main de Dieu. Tous les saints sont dans la main de Dieu et nous prions pour que tous nos morts le soient éternellement.

 

Réjouissons nous franchement parce que nous savons cela, parce que nous le croyons, et nous le croyons parce que le Seigneur le dit, nous ne sommes inquiets de rien, les contrariétés, les fatigues, les inquiétudes, tout cela passe, avec la vie. Mais ce qui demeure c’est la charité et un jour nous serons jugés sur la charité, parce que nous serons jugés par la Charité : Dieu est amour.

 

Goûtez donc à la joie de vivre, ici et maintenant ! Oui, la joie peut se commander ! Comme l’amour… Le sentiment vient après dit le pape.

 

Etonnant ! Et je vous invite vraiment à y réfléchir… Puis à régler votre vie en conséquence… Il n’est pas fatal que les chrétiens soient de vieux grincheux. Il n’est pas fatal que l’on soit des disciples et des serviteurs décourageants, qui annoncent l’amour du Christ avec un air revêche, qui proclament la joie de l’Esprit d’une voix triste. Il n’est pas fatal que le monde ait des disciples de Jésus une bien piètre opinion, proche de la remarque du Christ à propos des pharisiens : « ils disent et ne font pas. »

 

Que notre désir de Dieu s’attise à la manière de celles et ceux qui sont au ciel, que nous célébrons à la Toussaint, jusqu’à ce que nous aussi, en faisions pleinement partie pour que notre Joie soit parfaite !

 

Abbé Jean Vincent Raccurt.

Et hop… ça redémarre !

Voilà les vacances d’été sont déjà terminées, et c’est déjà la rentrée ! La rentrée scolaire, le retour au boulot et la rentrée pastorale.

L’Abbé Daniel Esquivel a rejoint la paroisse Ste Bernadette, l’Abbé Frédéric Forel, lui la paroisse d’Agde. Pour nous, nous avons la joie d’accueillir l’abbé Jean Vincent Raccurt à mi-temps pour ses études, et l’abbé Gérard Philip, à la retraite, pour l’ensemble Saint Guiraud.

Nous sommes les uns et les autres appelés à faire vivre nos communautés pour cela il y a aussi une nouvelle équipe paroissiale qui se met en place.

Un grand merci aux anciens membres de l’EAP qui ont œuvré. Aujourd’hui Nelly PASCAL, Cécile LUCBEREILH, Laurent VASSALLO, Carlos DIAZ, Monique MOLLIER, Louise BOUSSELIN, Sr Marie-Michel, avec les abbés Nicolas PIETRUCH, Jean-Vincent RACCURT et Hervé DUSSEL, reprennent le flambeau.

« A tous on peut tout » disait un slogan du Secours Catholique dans les années 2000. Oui, en effet, à tous on peut tout, car nous sommes invités à être des disciples missionnaires, comme nous y invite le Saint Père le Pape François.

Pour cela nous vous donnons rendez-vous le 5 Octobre de 10H00 à 17H30 au Palais des Congrès pour le Fête des Catholiques de Béziers !

Un moment de rencontre mais aussi de partage… pour sortir de nos habitudes et pouvoir nous retrouver au-delà de nos clochers. Car pour être disciples missionnaires et répondre à l’appel du Pape, il faut avant tout être réellement frères et sœurs en Jésus-Christ, répondant à l’appel de Monseigneur TURINI suite à sa lettre pastorale !

Venant des 4 coins de l’horizon de Béziers nous devons faire une démarche forte pour montrer notre unité : Aqui Es Béziers !

Abbé Hervé DUSSEL

C’est l’occasion de rendre grâce !

Chers amis, nous sommes encore dans la joie de la belle ordination de l’abbé Daniel Esquivel-Elizando, dans la joie de l’avoir vu présider sa première messe et de célébrer des « premières messes »!

L’ordination d’un prêtre et même de deux prêtres avec l’abbé Jean Nguyen Daily, est un moment important dans notre vie diocésaine. Voilà qu’années après années le Seigneur a façonné le cœur et les âmes de Daniel et de Jean, comme il l’a fait pour chaque prêtre. Le prêtre, les prêtres, nous ne sommes pas meilleurs que les autres… mais nous ne sommes pas moins bons non plus. Nous qui faisons partie du peuple de Dieu et qui sommes à son service, « nous sommes invités à le contempler car il est l’œuvre, le Corps de son Fils que nous avons aussi mission d’accompagner » c’est pourquoi nous sommes vigilants à être tout à tous.

L’été est là, et avec cette saison nous terminons notre année pastorale. Cette année verra le départ de l’abbé Daniel Esquivel, et de l’abbé Fréderic Forel merci à eux de leur présence sur ce territoire du Biterrois. Présence longue ou courte , c’est toujours une grâce de connaitre et découvrir un prêtre.

La rentrée va rapidement arriver et avec elle le démarrage pastoral, qui se déroulera le Samedi 5 Octobre* à partir de 10H30.

Cela sera l’occasion de se retrouver « en famille » pour le démarrage pastoral et signifier à tous que  « AQUI AQUI ES BEZIERS CATOULI »

Bon été à tous !

Abbé Hervé Dussel

*Vous trouverez les renseignements de cette journée pour plus de précisions à partir du 20 août sur le site de la paroisse « Béziers Catholique »

Tempête apaisée

Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? – demandent les disciples dans l’Évangile d’aujourd’hui. Ce récit de la tempête apaisée veut nous montrer Jésus comme quelqu’un qui a le pouvoir propre à Dieu. Jésus, comme Dieu seul, sait calmer la mer. Son action, faite à la demande de ses disciples très inquiets, est semblable à celle de Dieu décrite dans le Psaume 106 que nous chantons ce dimanche. Dans ce récit de saint Marc, Jésus a vraiment le pouvoir de Dieu, comme le décrit la première lecture tirée du livre de Job.

    Saint Marc veut donc nous montrer Jésus comme quelqu’un de puissant. Il y a une violente tempête. Les vagues se jettent sur la barque qui est déjà remplie d’eau. Les disciples meurent de peur. Par contre, Jésus dort tranquillement sur le coussin à l’arrière. Alors, les disciples effrayés s’adressent à Jésus par crainte. Et Jésus se réveille, calme le vent et la mer. Puis il dit aux disciples : Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ?

    Il y a bien sûr plusieurs manières d’expliquer cette scène. On peut y trouver un sens concret et général, mais aussi un sens symbolique. Dans l’Ancien Testament, l’image de la barque est importante; c’est grâce à l’arche construite par Noé que la vie a été sauvée sur la terre. Les chrétiens ont facilement adopté cette image comme symbole de l’Église. Tertullien, qui vivait à la fin du 2e siècle, a écrit : La barque préfigurait l’Église qui, sur la mer du monde, est secouée par les vagues des persécutions et des tentations, tandis que le Seigneur dans sa patience semble dormir, jusqu’au moment ultime où, éveillé par la prière des saints, il maîtrise le monde et rend la paix aux siens.

    L’Église aujourd’hui, surtout en France, ressemble à une barque secouée par les vagues. La mer, qui symbolise le monde, est très grande et la barque est toute petite. Elle est jetée par les vagues. La tempête est parfois très dangereuse. Et Jésus, notre guide, pilote et navigateur, semble dormir en ne voyant pas le danger qui nous menace. Nous sommes très inquiets. Le nombre des chrétiens baisse. Beaucoup d’églises sont vides. Ceux qui sont restés sont bien âgés. Et malgré ces tendances, Jésus laisse le monde agir. On peut donc lui demander – comme le demandaient les disciples : Pourquoi dors-tu ? Tu ne vois pas que nous périssons ? Mais quand il se réveillera, il nous dira : Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? Ce sont de bonnes questions. Il nous faut la foi. Et la peur n’est pas une bonne conseillère. Il nous faut la paix de Jésus pour pouvoir dormir tranquillement. Lui, il est le Seigneur. Il est le Roi. Il est le Maître de tout. Même le vent et la mer lui obéissent. Il faut écouter sa paix que nous avons dans le cœur. Il faut garder sa confiance.

 

« Abba ! Père ! »

Comme pour la fête des mères, la fête des pères est l’occasion de rendre grâce et de confier nos pères « terrestres » à Notre Père du ciel. Pour ceux qui nous ont mis au monde, qui nous ont élevé, nous ont aimé, qu’ils soient nos pères biologiques ou nos papas de cœur, à la manière de St Joseph, père adoptif de Jésus, un beau cadeau pour leur fête est de prier pour eux.

Dieu tout puissant d’amour, laisse-nous Te bénir pour les parents que Tu nous as donnés et tout particulièrement pour les papas que nous fêtons en ce jour. Fais monter en nos cœurs les plus beaux souvenirs de leur présence parmi nous. Merci Seigneur, pour tout ce qu’ils nous apportent et nous apporterons encore dans les différentes étapes de notre vie, pour le travail qu’ils fournissent pour nous aider à mieux vivre.

Veille sur nos papas, prends soin d’eux, surtout de ceux dont la santé est fragile. Veille sur leur famille, sur leurs enfants et leurs petits-enfants. Réconforte ceux qui, pour une raison ou une autre devront passer la journée seuls.

Merci Seigneur, pour les papas, les grands-papas et les futurs papas. Comble-les tous de ta Bénédiction aujourd’hui et en tous temps. Nous les mettons sous le regard et la protection de St Joseph, modèle et intercesseur puissant

Père Alain   ( Église St Joseph)

Quelle est la vraie famille de Jésus ?

Nous venons de vivre le temps des fêtes de la Pentecôte, la Trinité, le Saint Sacrement du Corps et Sang du Christ et en  ce 10ème dimanche  du temps ordinaire nous reprenons la lecture de l’évangile de Saint Marc qui nous accompagne la plupart des dimanches de cette année B  (au cœur de l’été, pendant 5 dimanches nous proclamerons l’évangile de St Jean  «  le discours sur le pain de vie » et nous allons être invités à approfondir notre lien à l’Eucharistie ).

Mais en revenant à l’Évangile ce dimanche « Quelle est la vraie famille de Jésus ? : Toujours dans l’évangile de Marc (10,28) Jésus avait déjà répondu à Pierre, qui avait dit « nous avons tout quitté », qu’ils recevront des frères, des sœurs, des mères, des enfants, une autre famille « avec des persécutions »

C’est-à-dire les nouvelles communautés. Et l’évangile de ce dimanche nous le dit :la véritable famille, la vraie communauté est celle qui fait la volonté de Dieu, et Marie unie à Jésus par les liens du sang et qui occupe la première place dans l’immense cortège de tous les saints nous le dira toujours « faites tout ce qu’il vous dira ».

 

P.Luis Iniguez.

Belle fête du Saint Sacrement

Si depuis la fête de Pentecôte, nous sommes entrés dans le temps ordinaire, les dimanches qui suivent cette solennité sont des dimanches exceptionnels, à travers des fêtes qui nous parlent de la Sainte Trinité, dimanche dernier, et du dimanche du Saint Sacrement, que les plus anciens connaissent sous « la fête Dieu », où le peuple chrétien fervent honore le Corps de Christ.

Il y a un texte que je trouve magnifique dans cette fête qui pour moi et sans nul doute un des textes les plus beaux de la liturgie et de la foi chrétienne, c’est la « séquence » que nous sommes invités à lire ou à chanter ce dimanche. La séquence se situe juste après la seconde lecture et juste avant l’Évangile. Elle est présente lors des grandes fêtes chrétiennes (victimae paschalis : Pâques ; Veni sancte spiritus : Pentecôte ; Lauda Sion : Saint-Sacrement…). Quel texte ! Quel texte !!!

Il est d’une simplicité, d’une beauté, et d’une catéchèse extraordinaire ! Je vous invite après ce Week-end à le méditer et à prier avec lui. Vous y trouverez sans nul doute  beaucoup de ressources pour votre vie de prière.

Bonne et Belle fête du Saint Sacrement

 

Abbé Hervé Dussel

Cher Père du ciel…

Cher Père du ciel, de tous les bons cadeaux que tu m’as donnés, le plus grand et le plus beau, c’est ma maman.

Ce dimanche est le dimanche de la Sainte Trinité, je laisse volontiers les prêtres et les liturges en parler. Je me sens plus à l’aise pour parler de la Fête des mères qui est ce même dimanche.

Ce sont les anglais, au XVIIème siècle, qui ont instauré un dimanche de fête des mères. La fête des mères est instituée en France au XXème siècle pour rendre hommage aux femmes ayant perdu un fils ou un mari dans les tranchées. Elle finit même par être inscrite dans la loi française le 24 mai 1950 et fixée au dernier dimanche de mai, sauf si elle coïncide avec la Pentecôte, alors elle est reportée au premier dimanche de juin.

La fête des mères est une occasion spéciale pour réfléchir à notre rôle de parents et à notre engagement à élever nos enfants dans la foi. Nous faisons face à des défis, notamment celui d’impliquer nos enfants dans la messe dominicale. Comme tout enfant, ils peuvent parfois être agités ou bruyants et en grandissant devenir rebelle, voir réfractaire. Dans ces moments difficiles, nous nous rappelons les paroles de Jésus dans Matthieu (19,14) : « Laissez les enfants venir à moi, ne les en empêchez pas; car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.».

(Monique Mollier – EAP)

« J’ai sans cesse présent à la pensée le souvenir de ce que je suis. »

Cette lucidité sur elle-même de Ste Thérèse de Lisieux (Manuscrit C, 26 r°) est une belle occasion pour demander en toute simplicité et avec dynamisme à l’Esprit Saint la bénédiction du bon discernement dans notre vie par cette si belle prière :

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen.

Notons que nous pouvons la prier seul ou en famille, à l’occasion d’une neuvaine  pour telle ou telle grâce demandée, ou même l’apprendre de mémoire et la prier en marchant, à vélo, en train… Connaissons-nous les sept dons de l’Esprit Saint ? Jésus dans l’Évangile de ce dimanche de Pentecôte nous précise cela : « l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » Jean 16,16. 

Soyons simples et audacieux dans nos actes de Foi : demandons-lui beaucoup et nous recevrons davantage car Dieu nous aime bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer ! Thérèse en a fait l’expérience et nous le témoigne dans ‘Histoire d’une âme’. C’est pour cela que Saint Jean-Paul II déclara Docteur de l’Église la petite carmélite de Normandie dans sa Lettre apostolique du 19 octobre 1997

P. Forel

Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru (1 Jn 4, 16)

Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru (1 Jn 4, 16)

Et s’il ne s’agissait que de ça ? Et si Jésus n’était venu, n’avait vécu, n’était mort et ressuscité que pour nous faire connaître l’amour de Dieu pour nous ?

Ou plutôt, nous le faire reconnaître, car nous l’avions, bien sûr, déjà connu, instinctivement, comme les enfants qu’on apporte au baptême avec le retour des beaux jours, connaissent l’amour de leurs parents sans même y réfléchir. C’est que nous l’avons oublié par la suite, en grandissant, en apprenant tout un tas de choses pratiques mais inutiles. Car une chose compte et une seule est utile quand le monde nous prend en haine (Jn 17,14) : savoir, ou croire plutôt, que nous sommes aimés.

Aimés infiniment, pour rien et à jamais. Il ne reste qu’à y croire, c’est-à-dire se confier entièrement en cet amour, suspendre à lui toute son existence, permettre qu’il prenne les rênes de notre vie. 

Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. J’aime bien penser de cette phrase de la première lettre de saint Jean, comme d’une des plus brèves professions de la foi chrétienne. Et à chaque fois que j’entends, je suis obligé de reconnaître que je n’y suis pas tout à fait encore. C’est pourquoi, pendant les derniers jours avant la Pentecôte, quand l’Église se prépare à célébrer le don de l’Esprit-Saint, je désire vivement recevoir ce don en vérité : reconnaître combien je suis aimé par Dieu… et y croire enfin. 

P. Nicolas